Un petit article de réflexion. Parce que je pense beaucoup ici (sisi ! jaja), et pourquoi pas le partager...
Avant, quand ma vie se résumait à être française, j'entendais tout le temps parler de « confiance en soi ». Et je pensais réellement la posséder. Je savais qu'en travaillant j'arrivais à obtenir ce que je voulais, en l'occurence des bonnes notes, et même un 19,42 de moyenne au Bac. Je crois que j'étais bien loin de savoir ce qu'était avoir confiance en soi. J'ai commencé ma vie d'étudiante d'échange, qui s'est peu à peu convertie en vie de franco-argentine. Je suis montée seule dans un avion, ai atteri sur une terre inconnue, ai rencontré des tas de personnes inconnues, avec lesquelles je parlais une langue inconnue. Et j'ai bien survécu, je dirais même que je m'en suis bien sortie. Mission intégration dans un pays étranger à seulement 17 ans réussie. Première étape de confiance en soi validée. Les argentins ont l'habitude de beaucoup complimenter. Ce qui est bien c'est qu'en général ils critiquent aussi pas mal ; on peut donc s'assurer de l'honnêteté de leurs propos (en règle générale j'entends, hein !). On m'a donc beacoup complimentée ces derniers mois. Intellectuellement. Il paraîtrait que je suis intelligente et ouverte d'esprit, beaucoup plus mature que les argentins de mon âge (bon ca ce n'est pas très dur... Sans aucune méchanceté, juste un réel constat partagé). Caractériellement. On me voit très souriante et optimiste. Ouf ! Physiquement. On me dit que je suis très belle (et ce malgré mes 10 kilos supplémentaires – ce qui n'est pas l'objet de ce post, mais qui n'est absolument pas tabou pour moi ! - même qu'on m'a dit que je pourrais bien grossir, je serais toujours aussi belle ! jajaja Bon ca ca ne m'aide pas à faire des efforts !) Je peux vous dire que même en étant humble, chacun de ces compliments vous fait chaud au coeur et rempli la deuxième étape de la confiance en soi avec succès ! PS : Ca ne me fais absolument pas enfler les chevilles, je vous rassure. Et il est bien vrai que les argentins sont bien plus affectueux que les français. Ca n'est pas une honte d'aimer ni de le montrer. Ici, j'ai des amis et des familles qui me disent qu'ils m'aiment et que je vais énormément leur manquer. Qui m'ont intégré dans leur famille, pour de vrai. Et qui me proposent mille solutions pour que je ne retourne pas en France (Ah ils sont trop mignons – mais bien sûr les règles du jeu sont les règles du jeu). Et se savoir aimé comme ça, ça augmente une troisième fois la confiance en soi ! Bref, ça m'a ammenée à réfléchir. Et la société française ne développe absolument pas la confiance en soi ! Je veux bien que partir en échange ne soi pas donné à tout le monde, mais il y a bien d'autres solutions. Pourquoi on est avares de compliments ? Pourquoi l'école et toutes la compétition qu'elle engendre rabaisse sans cesse les élèves ? Pourquoi on ne montre et dit pas plus souvent à nos familles et amis qu'on les aime ? C'est sûrement parce qu'en France on a cette idée selon laquelle si on montre à un enfant qu'il est un être intelligent, beau et aimé, on en fera un adulte arrogant et méprisant ; moi je crois qu'on en fera surtout quelqu'un de sûr de soi et qui croit en ses rêves, plutôt que de quelqu'un qui se rabaisse tout le temps . Pourquoi on ne changerait pas un peu les choses ? Alors, de par cette aventure, je me suis montrée que j'étais capable de beaucoup. Et j'ai aussi décidé de croire aux compliments qu'on me faisait, et de commencer à me percevoir différemment. Et puis c'est toujours agréable de se sentir aimée. En prenant en compte ces deux derniers points, je vous jure que mes conversations whatsapp ressemble parfois réellement au monde des bisounours ! jajaja Ma confiance en moi n'a plus rien à voir. Il ne s'agit plus de savoir que je peux avoir une bonne note à la prochaine évaluation ; il s'agit de savoir que je peux être moi, être libre, réaliser mes rêves, être aimée, réussir dans ce que j'entreprends, et être fière de qui je suis et de ce que j'ai accompli. J'espère continuer à l'entretenir et ne jamais la perdre. Et aussi la transmettre autour de moi. Et comment ça se traduit ? Par des petits choix qui changent, et qui auront sûrement de fortes répercussions à l'avenir, qui sait ? Par exemple l'année dernière j'avais choisi d'aller en simple fac de LEA (j'y serais si je n'étais pas partie en échange); cette année, j'ai été acceptée dans une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles, à Nantes. Je vise haut, je n'ai de toutes manières rien à perdre. Tout paraît beaucoup plus simple et réalisable avec cette fameuse confiance en soi. 9 mois, ce sont trois quart d'année. Ca commence à faire beaucoup. C'est un moment où ta maison (j'entends par là mon pays, mes proches ; pas ma maison hein!) commence à te manquer, mais où tu te sens mieux que jamais dans ton nouveau pays. Tu te sens chez toi, et loin de chez toi. Tu ne sais pas si tu es la fille la plus chanceuse du monde pour avoir la vie que tu as, où la plus malchanceuse pour avoir la pumpa entre deux barque, et se demander comment la concha de la lora* tu vas faire pour trouver ton équilibre dans cette nouvelle vie... *expression à ne pas répéter, et encore moins à traduire (quoi que ca peut être drôle^^) Je suis partie au Brésil, 10 jours où pour la première fois je quittais l'Argentine et où je pouvais prendre un peu de recul. Voir (et vivre) la mer, suffisamment pour avoir une grande envie de retourner en Bretagne, et de revoir ma famille; mais aussi me rendre compte que oui, l'Argentine me manquait, rêver d'un maté, écrire à ma meilleure amie argentine presque tous les jours, avoir juste envie qu'ils se mettent tous à parler espagnol parce que, en vérité, le portugais n'a pas le même charme... Avoir fait le trajet jusqu'à l'aéroport, sans m'empêcher de penser que je le referai deux mois plus tard, en avoir mal au ventre. Et en revenant, passer par exactement la même porte d'aéroport par laquelle je suis arrivée la première fois, celle qui s'est ouverte sur mon échange. Avec une grande différence : la première fois c'était l'inconnu, beaucoup d'attentes et quand même un peu de stress ; cette fois-ci, c'était un retour à la maison. Retrouver ces heures de routes qu milieu de la pampa que j'aime àla folie, boire un bon maté (et plein d'autres pour rattraper ensuite – fuck, je suis acro), revoir mes argentins préférés... Et désormais je me rends aussi compte de la chance que j'ai, de venir d'où je viens, et d'être où je suis. Je viens d'un pays merveilleux, un beau pays avec une longue Histoire. Une nourriture à tomber par terre, des villes magnifiques, et une région à la culture très belle et conservée. Je parle l'une des plus belles langue au monde. J'ai des tas d'opportunités que m'offre le fait d'être née en France. Je vis dans un pays tout à fait différent mais tout aussi intéressant. Immense, magnifique. J'ai appris une langue que j'aime plus que tout parler. Tout est beaucoup moins organisé, beaucoup plus spontané et l'affectif tient une place énorme ici, et tout ça me plaît ! Brandir deux drapeaux à la place d'un quand je sors du pays. La magie opère bien en-dehors de notre zone de comfort. Pour moi, il a fallu s'en éloigner de 11 000 kilomètres. On sait qu'une vie met 9 mois à se former. Je sais maintenant qu'on peut se créer une vie – ou plutôt enrichir sa vie – dans le même laps de temps. En ce qui concerne la langue, je crois que je me suis toujours demandé ce que ca faisait de parler une langue étrangère couramment... Et bien rien du tout ! C'est tout à fait normal en fait. Et on me dit qu'on se rend compte que je suis étrangère quand je parle (Ah, cet accent...) mais qu'il faudrait un certain temps pour se rendre compte que je suis francaise. Et ca c'est déjà une victoire ! Et sinon je me rends compte de la chance que j'ai d'avoir eu Ces familles. Je n'ai jamais eu aucun problème, elles sont toutes géniales, et c'est assez rare d'avoir autant de chance en partant en échange donc j'en suis très heureuse ! (PS : Elles se battent toutes pour avoir ma garde ! jajaja Y a-t-il un juge des affaires familiales parmi vous ?) Et pour finir, je vous dirais "Partez en échange !". Et si c'est trop tard, "Voyagez, rencontrez !" Ca demande des efforts, mais ca mène à des moments simples mais beaux : quand vous vous rendez compte que vous avez exactement ce que vous rêviez d'avoir, quand vous vous sentez chez vous dans un pays qui n'était pas le vôtre, quand vous montez des stratégies pour avoir le temps de partager des moments avec tous, quand on vous propose d'être votre grand frère qui vous protègera pour toute la vie, quand on rigole pour rien et à n'en plus finir, quand on vous prend dans ses bras, quand vous êtes fier de vous... Se sentir fière d'un drapeau qui n'est pas le tiens... Ma famille de coeur. <3 (J'ai loupé la communion de mes deux chiquititos en partant au Brésil :/ )
Bonjour!
Je suis revenue du Brésil, de Rio de Janeiro, où j’ai passé 10 jours de vacances. Bien sûr c’était du pur tourisme, rien à voir avec un échange, et donc je suis bien sûr passé à côté de plein de choses, mais on en a bien profité! Bien que l’époque corresponde à un mois de novembre/décembre francais, la température a toujours été comprise entre 20 et 30 degrés, et l’eau de la mer était sûrement d’environ 18 degrés. Nous avons eu des jours couverts et d’autres de bon temps, mais beaucoup de chance en general, et voyager au Brésil à cette époque de l’année nous a permis d’éviter les prix élevés et les nombreux touristes. Nous avons pu découvrir les grands classiques de Rio de Janeiro : le Christ Rédempteur, le Pain de Sucre, les plages de Copacabana et d’Ipanema, le centre historique avec le quartier de Santa Teresa et celui de Lapa… Et nous avons également fait une excursión d’une journée à 160km au Sud de la ville, où nous avons pris le bâteau pour découvrir Isla grande, ses eaux turquoises et sa végétation paradisiaque. Nous avons logé dans une auberge de jeunesse en premier, où nous avons pu rencontrer des personnes de plusieurs pays; puis nous sommes partis vivre dans un appartement à 100m de la plage de Copacabana!! Pour se déplacer, nous avons beaucoup emprunté le métro (très sûr, et plus agréable que celui de Paris ) et le bus. Rio est vraiment une très belle ville. On s’en rend compte dès l’atterissage : cette ville perdue au milieu d’une forêt dense agrémentée de petites montagnes et de plages paradisiaques… La nature y a vraiment sa place ! Rio a cela d’incroyable et d’unique ! Les cariocas (habitants de Rio) sont très serviables et nous avons pu nous faire comprendre bien que parlant espagnols (le portugais est très semblable à l’écrit, je n’ai par exemple aucun problème à lire et comprendre un texte en portugais, mais très différent à la prononciation!) C’est une ville où il y a beaucoup plus à faire lorsqu’il ne pleut pas… car sinon il n’y a pas beaucoup de choix! J’ai adore me baigner dans les vagues de Copacabana à la tombée du jour (le coucher du soleil avait lieu entre 17h et 17h30!). Côté sécurité… c’est une grande ville comme une autre! Alors bien sûr des histoires de narco-trafic ont lieu, mais au sein des favelas, où nous ne sommes pas allés. Dans les lieux touristiques le contrôle de la police est très présent et il n’y a souvent aucun problème. Bien sûr il faut faire attention aux vols (Sacha s’est fait violer sa casquette sur la plage!) mais avec un minimum de précautions tout va très bien! Les transports en commun sont également sûrs. Alors Rio de Janeiro ou Buenos Aires? On a pas mal réfñéchi à cette question et… c’est assez dur de répondre car ca n’a rien à voir! Moi je répondrais que pour passer des vacances, Rio, qui permet de profiter d’une grande ville et d’une nature exuberante. Par contre je crois que j’ irais vivre plus facilement à Buenos Aires qui, bien qu’elle n’ait pas de plages ni de montagnes, a une âme qui m’attire beaucoup! Voilà, je vous laisse avec quelques clichés ! Hola !!! Bon je vous tiens un peu au courant sur ce qui m'attends dans les prochains jours/semaines. Samedi matin je pars à Mar del Plata avec ma famille actuelle et Elma, et nous revenons lundi soir. Mardi soir je pars pour Ezeiza (l'aéroport de Buenos Aires Capital), et mon avion pour Rio décolle le mercredi à 7h. Je le reprendrais le vendredi 5 juin pour arriver le samedi 6 juin à Suarez normalement. Programme bien chargé donc !! Pour le moment tout va bien. Le retour est dans moins de deux mois maintenant. J'avoue avoir une envie folle de partir en vacances en Bretagne (oui, c'est assez bizarre, mais quand je vois des photos ca me donne cette envie ! jaja) Bref, je veux rentrer en France, mais absolument pas quitter Argentina ! Encore moins quand les gens que j'aime ici me disent à quel point je vais leur manquer. Mais bon, je leur promets que très vite je reviens !! J'aimerais tellement rentrer en france, mais emmener avec moi ces personnes-là, le maté, et même la cumbia ! jajaja Je vous laisse avec quelques autres photos. Mon cousin est vraiment doué pour la photo !! Et la der des der : PS : Vous vous plaignez que je n'écris pas mais vous ne laissez pas de commentaires !! Je ne peux pas deviner que vous lisez, moi... Soyez gentils avec moi ! Et donnez-moi de vos nouvelles aussi ;)
Bon, maintenant je peux vous le dire, je pars 10 jours à... Rio de Janeiro, au Brésil !!!! Wouhou !! (En fait je ne me rends absolument pas compte, mais il va bien falloir que je prépare ma valise ! jaja) Apparemment il y en a 2 qui avaient trouvé (ma cousine et ma mamy, même s'ils n'ont pas mis de commentaire ici... mal ! jaja) Je pars avec ma première famille d'acceuil (Silvia, Jorge, Sacha et Viktor) mardi 26 mais et reviens le 6 juin. Et sinon ce week-end je suis allée de nouveau à Pehuajo, il y avait l'anniversaire de l'arrière-grand-mère, ses 91 ans. Ca a commencé à 22h et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils savent mettre l'ambiance dans cette famille. Du coup je n'ai pas arrêté de danser de 00h à 6h du matin (fête, puis boîte de nuit, puis bar-boîte de nuit), je me suis couchée à 7h, et le lendemain matin m'attendait une séance photo réalisée par mon génie de photographe-cousin Carlin... après 4h de sommeil ! jaja Avec Elma nous étions ses modèles durant 2h30, on s'est bien amusés c'était génial !! En tous cas je crois que cette manière argentine de faire la fête me manquera énormément !! Les photos que j'ai pu avoir de dimanche :
Certains dirons “Encore ?!!”, mais je pars en vacances ! Fin mai-debut juin. 10 jours dans une destination secrete. A vous de me dire dans quelle ville je pars…
Vous gagnerez un petit souvenir de là-bas si vous trouvez. Mais attention, pas de triche ! Et une idée par personne pour le moment… Indices : Je pars avec une de mes familles d'accueil. Je sors d'Argentine. Mais ca fait une éternité dites-moi !! Bon, je vous rassure, je n´ai jamais eu l´intentionde vous abandonner. C´est juste que mon ordi est vraiment lent et je ne peux rien poster avec… Mais c´est bon, j´ai trouvé une solution alors je reviens !!! Du coup j´ai environ 20 000 choses à vous raconter. Ca tombe bien, je vous ai manqué. Ah non ? Bon, on va faire comme si… ! Bon, où est-ce que je vous avais laissés ? Au début du mois d´avril il me semble. Alors, laissez-moi me souvenir de ce que j´ai fait ce mois-ci… Je suis arrivée dans ma nouvelle famille. Je m´y trouve très bien entourée. Je n´ai pas à me plaindre de ce côté-là. J´ai passé un week-end (17-18-19 avril) dans la ville de Santa Rosa, dans la Province de La Pampa, pour assister à la conférence annuelle de mon district Rotary. Nous sommes arrivés le vendredi en fin d’après-midi et avons assisté à une conférence où on parlé les personnes importantes du district, dont le représentant du président international du Rotary, un mexicain à l’accent bien joli, ainsi qu’un des survivants du crash d’un avión uruguayen qui a eu lieu en 1972 dans la Cordillère de Andes (Ca a bien duré 2h, et c’était bien intéressant bien que dur à s’imaginer – ils ont du faire acte de cannibalisme envers leurs compagnons morts pour survivre durant les dizaines et dizaines de jours coupés du monde). Nous étions ensuite logés dans línternat d’une école. Le samedi soir les jeunes de l´interact (Rotary pour les 12-18 ans) nous ont rejoints, on était bien 40 dans la chambre ! Le samedi nous sommes allés au Parc Luro, mais nous n´avons malheureusement pas pu voir d´animaux. L´après-midi nous avons eu une autre conférence lors de laquelle nous sommes montés sur scène, et l’un d’entre nous a parlé aux nom de tous les étudiants d’échange. Nous avons ensuite fait le tour du lac de Santa Rosa pour la Polio (la grande lutte du Rotary, internationanallement – avec seulement 17 cas dans le monde, la maladie est à deux doigts d’être exterminée), c’était bien joli. En soirée nous avons eu une petite fête. Le lendemain, nous repartions vers l’heure de midi vers nos villes respectives. Le week-end suivant je suis restée à Suarez. Mais j’ai eu le plaisir de pouvoir le passer avec mes 4 familles de coeur. Le samedi midi je suis allée déjeuner chez la mamy de ma seconde famille d’accueil. Je suis ensuite revenue prendre le maté chez ma famille actuelle. Par la suite, j’étais invitée à dîner chez ma première famille d’accueil. Et pour finir, je suis parti chez Fiama. Couchés très tard et au milieu du salon étant donné la quantité qu’on était à la maison, j’ai eu le droit à un réveil de princesse : le papa a mis de la musique francaise à fond (et oui, les voir danser sur du “Voyage voyage” et “Joe le taxi” à 10h du matin c’était super drôle), et m’a servi le maté (petit message à ma famille de France : j’adoooore ces petites attentions ! jaja) Je suis restée la journée avant de repartir chez moi. Le week-end dernier (1-2-3 mai) était ici aussi un long week-end pour la fête du travail, et nous sommes partis à Pehuajo, la ville de la famille mes actuels parents d’accueil, située à deux heures de Suarez. J’y ai visité la moitié des maisons de la ville je crois bien ! jaja Le vendredi, Nous déjeunions avec tous les employés de l’entreprise où travaille Carlos (le papa), qui s’avère être celle de l’oncle de Stella. Ils font cette rénion tous les ans, avec en prime cadeaux pour les employés : bien sympa comme ambiance ! Nous sommes ensuite allés chercher Mauro qui venait de Mar del Plata, sous une pluie d’enfer. Je dormais chez la maman de Stella mais nous sommes allés avec mon cousin Carlin, qui a 22 ans, chez une de ses amies irlandaises (elles sont deux à être dans la ville depuis deux mois, en échange universitaire – l’année prochaine elles s’en vont en France) nous avons fait un joli karaoke. Puis nous avons dîné chez la maman de Carlos, et sommes sortis en boîte entre jeunes. Dire qu’il pleuvait à fond quand on est rentrés, et qu’il n’y avait aucun nuage quand on s’est reveilles… Le samedi on s’est baladés dans le parc et en centre-ville, sommes allés chez des amis de Carlin, et avons dîné chez une des soeurs de Stella : ils faisaient karaoke… Je me suis bien marrée en les écoutant, tous des personages !! Nous sommes repartis le dimanche au matin. Voilà pour les week-end. En ce qui concerne mes semaines, je vais à l’école (malheureusement… - Purée ce que je déteste l’école, ces gens qui n’ont aucune envie d’apprendre, cette immaturité…), j’ai commence le tango (Wiiiiii !!!) et je continue d’aller à méditation (j’adore !), je me suis mise à coudre pour l’hiver… Quelques photos pour illustrer le tout : Ma promo du lycée ! Les 19 ans d'Elma Le week-end à Santa Rosa Et celui à Peuhajo Occupation automnale Cliquez ici pour modifier. Ma jolie ville, à la tombée du jour...
8 mois en Agentine. Pouah, ca fait huit mois que je suis arrivée ! C’est fou tout ce que j’ai construit durant ce temps, la vie que je me suis faite ici. Ce que j’ai vécu, ce que j’ai vu, et qui appartient désormais aux souvenirs. Mais attention, je ne suis absolument pas nostalgique hein !
Je trouve ca bizarre la zénitude avec laquelle j’aborde tout mon échange. Je ne me suis jamais sentie mal, homesick. Ni au debut quand il me restait longtemps avant de revenir, ni maintenant où il me reste peu de temps. Je me sens juste heureuse et à ma place. Peut-être parce que j’attendais cet échange depuis tellement de temps que j’étais bien préparée. Ou peut-ètre parce que j’ai trouvé ma place. Je savais qu’il me manquait quelque chose. Maintenant je me sens moi, complète, dans cette vie partagée entre deux continents, deux pays, deux langues, cinq familles. C’est mon équilibre, et je ne veux en rien qu’il change. Je veux terminer mon échange comme il se doit, rentrer en France, mais ne jamais quitter complètement l’Agentine. Je crois bien que les six premiers mois sont destinés à se construire une vie dans son nouveau pays. Ca demande un maximum d’efforts. Les mois qui suivent sont là uniquement pour pouvoir profiter de ce qu’on a su créer, et par chance je suis en plein dedans. J’adore parler castellano. On me dit que je me débrouille très bien. Je suis dans un momento où certains me disent que ca s’entend que je suis francaise, et d’autres que ca ne se note pas vraiment. Dans tous les cas, je comprends très bien la langue et m’exprime fluidement (sauf quand je suis fatiguée, on est d’accords). Je suis très bien entourée. De par mes familles, mon amie Fiama (qui arrive à me supporter chiante comme je suis avec elle, mais bon c’est réciproque ! jajaja), ma cousine Elo, Elma et Viktor, et mes autres copines de classe. Ils sont géniaux. Je me suis rendue compte que 45℅ de l’échange est constitué de la langue, la culture, l’école et les voyages, mais que la majeure partie reste les rencontres. J’adore quand on me dit que je suis argentine. Parce que j’ai utilisé un moto ou une expression bien d’ici, parce que j’ai une attitude argentine… Et j’adore quand on me dit qu’on me voit toujours souriante et positive, jamais triste et énervée. Par chance ca n’est pas encore la fin. Et même si c’était le cas, ce n’est que le debut de l’aventure. J’espère bien que la vie me réserve d’autres jolies surpises comme celle-ci. Mes chers français !!! Bon, ce blog a pris une nouvelle image. Celle de l'absent, du vide, de l'abandonné, de l'orphelin... Il est temps d'y remédier ! Alors qu'en est-il de ma vie argentine ? Du point sur mon échange ? De tout le reste ? Vous allez tout savoir ! (Ca fait journal people ! Jaja Non pas que je sois une people hein, non ! Encore heureux...) CE QUI S'EST PASSE DEPUIS LA DERNIERE FOIS Je vous avais quitté lors de mon super voyage à Bariloche. Ca fait presque un mois maintenant... Le week-end suivant n'était pas un long week-end. Mais quand il n'y en a pas... on prend le soin de se les créer soi-même ! (On est en Argentine oui ou non?!) J'ai donc pu voyager de nouveau. (Vraiment, j'adore voyager – si certains en douteraient encore – et je commence à être de plus en plus efficace chaque fois que je fais ma valise *joie interne*). Je suis partie avec ma première famille d'accueil qui venaient d' « adopter » Viktor. Nous sommes allés à un petit bled nommé Mar Azul, à 6km de Villa Gesell qui est une station balnéaire connue d'Argentine, de ma province (située 1h au nord de Mar del Plata). Alors que nous devions retrouver Jorge à MDQ (=Mar del Plata), j'ai eu l'énorme chance d'endosser le rôle de copilote (= servir le maté + programmer le GPS et guider mi mama + distribuer la nourriture + changer les Cds + divertir le pilote pour que la route paraisse moins longue), pendant que les garçons derrières devaient se farcir Napoléon, ce chien un brin insupportable... Bref, nous sommes bel et bien arrivés en début d'après-midi le vendredi 27 mars, et nous sommes installés dans notre maison située à... 15 mètres de la plage (oui, quinze!!!) La cousine de Silvia et sa petite famille (que j'avais rencontrés à noël) louaient aussi dans une autre résidence plutôt proche. Nous avons alors profité de ce week-end très ensoleillé pour profiter de la plage un maximum, cuisiner, se baigner (la température était plutôt bonne, 18°C je dirais), boire du maté, discuter cultures-économie-politique- en famille pendant des heures après le repas (et c'est vraiment intéressant de parler avec des gens cultivés qui n'ont pas peur de relever les paradoxes de leur pays...!). Et vivant si prêt on a même pu sortir en plein milieu de la nuit, s'allonger sur la plage et regarder les étoiles. Qu'est-ce que vous voulez de plus ? Nous sommes repartis le lundi en début de journée, avec regret bien entendu, mais le mauvais temps était en train de se lever de toutes manières. J'ai ensuite passé mes derniers jours dans ma deuxième famille d'accueil (suis sortie en boîte à Maxims de la colonia – ça c'est pour que je me rappelle jaja) et ai changé de famille samedi 4 avril. D'ailleurs c'était un long week-end de Pâcques (jeudi et vendredi étaient feriés, jeudi étant le jour de comémoration de la Guerre des Malvinas – et lundi et mardi j'ai loupé les cours, étant malade), ou ils reçoivent peu de chocolats malheureusement... (et ils ne vont même pas les chercher dans le jardin : quelle tristesse!) Donc ma nouvelle famille est composée de Carlos et Stella, les parents, et de mes quatre frères Lucas (22 ans, il étudie comptable à Bahia Blanca), Mauro (19 ans, il revient de Finlande et étudie traducteur à Mar del Plata), et Matias (13 ans, le seul qui vit à la maison). Ils vivent dans une très jolie maison, où j'ai une grande chambre trop jolie pour moi toute seule (celle qui se réjouissait...).
(Photos dans un prochain article) Dimanche 5 avril c'était l'anniversaire d'Elma, et le jour suivant les 50 ans de Carlos que nous avons fêtés samedi soir lors d'une petite fête. Dimanche je suis partie avec ma géniale famille n°1 aux thermes de Carhue passer la journée à profiter du soleil, de la piscine, et se reposer. Et côté école, tout va bien. C'est fatiguant de se lever tôt, mais il faut bien faire quelque chose de sa vie ! Le principal c'est que je suis de plus en plus une « élève normale » : je copie vite quand les profs dictent (mes copines regardent sur moi pour corriger leurs fautes d'orthographe !!!), je participe, fais les devoirs... Bon, c'est à peu près tout ce que je peux raconter je crois. PETIT BILAN SUR MON ECHANGE Bon, je n'ai pas fait de bilan des 7 mois (que j'ai « fêtés » le 7 avril), ni du J-100 qui a eu lieu la semaine dernière, ni d'ailleurs du « Ca fait un an que j'ai su que je partais en Argentine !!! » (ça c'était le 12 avril). Mais je le fais maintenant. Il me reste donc un tout petit peu plus de trois mois en Argentine. Tout va très bien. J'entends par là que jusqu'à présent j'ai eu une super expérience. Vivre un échange n'est pas vivre un rêve (même si dans mon cas il s'agit de réaliser un rêve – c'est différent) : j'ai une vie normale ici, moi aussi je souffre quand je dois me lever à 6h du matin, je me plains quand je vais en éducation physique, je désespère pour manger quelque chose de réellement bon, je voudrais vivre dans une maison avec vue sur la plage et eau cristaline, je me demande qu'est-ce que purée je pourrais bien faire de ma vie (et je me le demande tout le temps, mais je me dis que je finirais bien par trouver...), je suis parfois triste de rencontrer des gens que j'adore et avec qui au final je ne peux pas passer plus de temps que ça car ils vivent dans d'autres villes... Mais je n'ai jamais eu aucun problème au sein des familles, pour apprendre la langue, des moments de homesick... Et j'ai beaucoup voyagé. Et j'ai rencontré des personnes réellement géniales, beaucoup, dont quelques unes font vraiment partie de celles qui comptent le plus pour moi (notamment mes premiers parents d'accueil, ma cousine Elo, et ma meilleure amie argentine Fiama...). L'Argentine est un pays que j'aime avant tout parce que c'est celui de mon échange, et parce que c'est le leur. Le retour qui se rapproche ne m'effraie pas autant que j'aurais cru. Bien sûr que je n'ai aucune envie de quitter l'Argentine, mais je vais être très contente de retrouver certaines choses et personnes françaises : ma famille et mes amis bien sûr, la nourriture (je vous en supplie achetez-moi de la baguette, du camembert, des algues et des escargots!!), les plages bretonnes, Paris (oui, j'ai envie d'aller à Paris en ce moment), et plein d'autres choses (y compris de retourner en classe et y apprendre des choses) ! Et je me rends compte de la chance que j'ai d'être française. Parce que sinon je n'aurais jamais pu avoir une aussi bonne éducation (vraiment, les argentins sont surpris de mon niveau de culture générale et d'ouverture d'esprit : merci l'école française !) et si je vivais en Argentine et que mes parents exerçaient le travail qu'ils exercent je n'aurais jamais pu espérer partir en échange. Donc voilà, je suis toujours très heureuse. D'ailleurs, pour l'anecdote, j'étais chez Fiama et son père était au téléphone avec son frère (vous suivez ?) qui lui a dit de me passer le bonjour : il m'avait reconnu parce que j'étais en train de rire derrière. Je trouve plutôt ça sympa que les gens sachent que ce rire est le miens, ça signifie qu'ils sont habitués à l'entendre je suppose... Et pour finir, quand je reçois un message de Fiama : « Tu es ma meilleure amie. Et peu importe la distance qui nous séparera dans le futur. », je me dis qu'il est impossible de regretter mon échange, et que ça valait bien tous les efforts et l'argent dépensés. Sur ce, je vous fais de gros bisous, et vous dit à bientôt. Los quiero PS : J'ai fait des meringues françaises avec des blancs d'oeuf qui me restaient. C'était la première fois, alors j'ai tenté. Ils les ont goûté lors d'une réunion familiale de ma seconde famille d'accueil, et ont apparemment adoré. Même que la mamy parle de mes meringues a qui veut bien l'entendre il paraît. Bon moi j'aime pas ça, je ne peux pas juger, mais je suis un peu fière ! jaja (J'avais aussi fait des chouquettes à la crème pâtissière et un gâteau breton.) |
charlotteA tout juste 17 ans, et un Bac ES en poche, j'ai tout quitté pendant un an pour aller vivre la vie lambda d'une argentine de mon âge ! Voyages, découvertes, vie quotidienne... je te raconte tout ça avec une pincée d'humour. Alors suis-moi ! Archives
August 2015
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