Avant la fin des articles à arriver, j'ai quelques photos à poster.
Tout d'abord celles d'Ushuaia, où avec quelques copines nous avons rejoints une troupe qui dansait sur la place. On s'est bien amusées ! (Je suis celle avec la veste marron.)
Coucou ! Avant la fin des articles à arriver, j'ai quelques photos à poster. Tout d'abord celles d'Ushuaia, où avec quelques copines nous avons rejoints une troupe qui dansait sur la place. On s'est bien amusées ! (Je suis celle avec la veste marron.) Une nième vue de Calafate, parce qu'on ne s'en lasse pas : Et enfin, un petit jeu : deviner la nationalité de mes amis, rien qu'en les voyant ! Haha ça va être drôle. Participez, il y aura un gagnant !!! Donc je vous mets 2 photos (prises à Ushuaia) avec les mêmes personnes. Sur la deuxième (on voulait faire une photo genre pub pour agence de voyage, tous avec un grand sourire qui montre qu'Ushuaia nous rend heureux ! haha), vous devez me dire pour chaque personne la nationalité que vous pensez correspondre (de gauche à droite). Une toute petite aide : il y a cinq nationalités présentes. Enfin, si ça vous aide...
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Ca fait 100 jours que j'ai posé les pieds en Argentine, l'occasion d'un petit bilan (petit, je n'ai pas trop de temps, j'ai un livre qui m'attends).
Je tiens à dire que tout va pour le mieux. J'ai passé trois mois formidables, où j'en ai énormément appris sur moi et sur le monde, et où je n'ai pas eu un seul moment de homesick (mal du pays). Je me suis fait des familles, des amis (argentins et ES), j'ai appris à connaître ma ville, ma seconde langue, j'ai dépassé mes peurs et commencé à aimer bon nombre de choses que je n'aimais pas... En 100 jours on peut en faire des choses, et votre vie peut totalement basculer. Car j'ai bien grandi, et plus rien ne sera jamais comme avant. Avant toute chose je me suis rendue compte de plein de choses. Non pas seulement que j'adore voyager, faire la sieste tous les après-midis, que prendre des années sabatiques c'est le pieds. Non, je me suis aussi rendue compte de à quel point j'aime l'Europe et j'ai envie de la découvrir, que Noël en été ça n'a pas de sens pour moi, que la langue n'est en rien une barrière pour se créer des amitiés. Et je sais désormais qui je veux être et qui je ne veux pas être. Je viens de passer une semaine un peu creuse. Non pas que j'étais triste, mais j'avais besoin de me reposer après le voyage (que j'aurais bien voulu prolonger un peu), et me prendre de réelles vacances où je ne fais rien de mes journées. Et puis mes amis de voyage me manquent... Mais je sais que je les retrouve très vite ! Désormais je vais me remettre au sport, à la lecture, et à sortir avec mes amies argentines. Tout va très bien côté famille, je suis toujours aussi heureuse d'être aussi bien tombée. Mes parents eux-mêmes disent qu'ils sont un peu spéciaux, différents des autres argentins. Ca tombe bien : ils me font confiance, on peut parler de plein de thèmes différents, ils m'expliquent beaucoup de choses... Je profite à fond des dernières semaines dans cette famille (et j'espère y revenir à la fin de l'année pour partager la fin de mon aventure aux côtés de ma sœur Mailén qui est en Sardaigne en ce moment). Pour la langue aussi tout va bien. D'ailleurs je suis en train de lire un livre (je vous en reparle quand je l'aurais fini) et je lis tout aussi vite qu'en français tout en comprenant très bien presque tout, ce qui prouve que j'ai bien progressé. Je comprends également très bien à l'oral, même quand ce sont des conversations entre purs argentins. On me dit que j'écris mieux que les argentins de mon âge, je fais moins de fautes d'orthographe, donc ça non plus ce n'est pas un souci ! Il me reste à m'améliorer encore quand je parle, tenter de diminuer un maximum mon accent et de faire moins de faute du type confusion entre les verbes ser et estar. Par contre celui (ou plutôt les dizaines de personnes) qui m'a dit que je progresserais en anglais... je ne sais pas où il est allé chercher ça. C'est plutôt l'inverse dans mon cas (d'autant plus que le niveau à l'école ici est nul, et qu'avec les autres ES je parle espagnol ou français, très peu anglais). Mais je m'en fiche, j'ai toute ma vie pour apprendre la langue de Shakespeare ! L'école est terminée et j'ai donc trois mois de vacances qui s'offrent à moi : génial ! Par contre je ne ressens absolument pas Noël qui approche. Ici c'est beaucoup moins important qu'en Europe, les décorations sont minimes et on n'en parle quasiment pas. J'ai quand même décoré ma maison et même l'arbre dans le jardin a eu droit à ses ornements. Noël l'hiver, avec un bon chocolat chaud au fond de ma couette, me manque, mais je vois le bon côté des choses : c'est pas tous les ans que je pourrais bronzer et boire du terere en plein mois de décembre. Et puis mes chocolats chaud d'ici (parce que je m'en fais quand même pour faire genre) sont meilleurs car j'y ajoute du dulce de leche, et c'est à tomber ! En fait je suis très bien ici, mais je commence à m'inquiéter un petit peu pour me décider sur ce que je vais faire l'année prochaine... Même si au final ça n'est pas ça qui va gâcher mes journées. Mais bon, ce serait quand même bien que je me décide. Je ne regrette absolument pas d'avoir choisi l'Argentine. C'est un pays que je prends plaisir à découvrir, et qui a beaucoup plus à m'offrir qu'un autre pays comme les Etats-Unis (ce qui n'est pas du tout une critique sur le fait de partir aux USA, juste que je sais que ça ne m'aurait pas convenu pour ce moment là de ma vie, je m'y rendrais en temps voulu mais j'ai arrêté de croire naïvement que c'était un pays tout puissant, au-dessus des autres). Je pense que j'aurais été toute aussi contente au Brésil ou à Taïwan, pour ne citer qu'eux, mais on ne peut pas être partout à la fois, et l'Argentine c'est très bien ! Pour finir, cette année commence très bien. Après j'ai dû mal (et pas envie) à me dire que c'est l'Année de ma vie. Cela signifierait que les autres seraient moins belles ? Je ne l'espère pas ! Ca n'est pas une année et basta, dans ma tête c'est juste le commencement, un peu pour m'habituer à ma vie de voyageuse (oui, je vois grand). D'ailleurs j'ai plein de voyages de prévus dans ma tête : revenir en Amérique du Sud pour en voir un maximum, et bien sûr revenir voir ma chère Patagonie; faire du volontariat en Asie; me rendre à Londres pour les fêtes de fin d'année; visiter les camps en Europe de l'Est; me rendre en Nouvelle-Zélande, d'une manière ou d'une autre... 100 jours loin de vous et de la France. La vérité est que ça n'a pas du tout été dur pour moi, et que je trouve ça plutôt sympa de vivre à l'autre bout du monde. Je vous embrasse. Les quiero un monton. Charlotte Si on me demandait de choisir un endroit du voyage où retourner dans ma vie, un seul (Oh horreur), je pense que je répondrai Calafate. C'est une ville phare, car c'est la plus proche du fameux Perito Moreno. Elle est située dans la Province de Santa Cruz. En soi, comme Ushuaia, elle n'a rien de spécial. Mais quand on prend en compte les décor, on ne peut qu'être sous le charme : les montagnes, les lacs, les pics enneigés plus au loin. Elle devient parfaite. Je vous assure que la nuit, avec les lumières de la ville, une pleine lune qui se reflète sur l'eau, et pas un seul bruit de voiture, c'est magique ! Calafate est situé tout près du Parc National des Glaciers. Nous y avons passé trois nuits, le temps de nous rendre au glacier Viedma. Là-bas, nous avons fait une balade en bateau qui nous a amené à marcher sur le glacier. Crampons chaussés, nous avons eu cette chance unique de fouler ce géant. J'ai même pu remplir ma bouteille de l'eau du glacier, et elle est délicieuse ! Et puis, j'ai aussi réalisé un de mes rêves : j'ai vu le Perito Moreno de mes propres yeux. C'est immense, magnifique. Le glacier, le lac, les montagnes, un condor dans le ciel. Les couleurs bleutées. Et au fond, la glace qui se mélange aux nuages et à la neige. Certains morceaux du glacier se décrochent et tombent en faisant un gros bruit. Mais le plus impressionnant à voir doit être la chute d'un pont, qui n'arrive que tous les trois/quatre ans (le glacier a tellement avancé qu'il se retrouve bloqué par la terre, l'eau y creuse un pont qui se fragilise de plus en plus et finit par casser). Nous avons aussi vécu une expérience particulière : une demi-heure dans un bar de glace ! En enfile nos habits de lumière, et direction ce bar-boîte de nuit où tout est en glace, y compris les verres (et c'est consommation à volonté durant ces trente minutes). Enfin, nous avons découvert un peu la ville. Je m'y suis fait un maté personnalisé trop joli : J'y ai donc fait écrire "Argentina 2014/2015" à l'arrière, ainsi que "RYE" (pour Rotary Youth Exchange).
Dernière étape sur l'île : Rio Grande. Autant dire que cette ville n'est pas très belle, on nous avait prévenus. Elle est plutôt grise et sans grand intérêt, si ce n'est que c'est un centre industriel du pays : bon nombre de l'électroménager argentin y est produit, avec de nombreuses usines de production et d'assemblage qui y sont présentes. Le jour suivant, nous devions rejoindre Calafate. Nous avons donc eu une journée de bus, au cours de laquelle nous sommes passés au Chili (j'ai plein de nouveaux tampons sur mon passeport!) et avons traversé le détroit de Magellan et mettant notre bus sur un bateau. J'y ai d'ailleurs vu des dauphins (noirs et blancs) ! La fin de la route pour arriver à Calafate est splendide. Même les photos ne sont pas suffisantes pour le montrer. Avant d'arriver à notre hôtel, nous passons devant celui de la présidente (celui qui lui sert à frauder en faisant croire qu'elle reçoit plus de touristes, et donc que ces entrées d'argent sont parfaitement normales). Notre hôtel est situé en haut d'une colline, avec vue sur la ville et sur le Lago Argentino. Je suis fan de cet endroit...
Après Ushuaïa, nous avons pris la route pour une étape d'une nuit à Tolhuin, village de 2000 habitants situé en plein centre de la Grande Ile de Terre de Feu, et à égale distance d'Ushuaia et Rio Grande (et il n'y a pas d'autre ville entre ces deux dernières). Son nom signifie « cœur de l'île », et les habitants en profite pour rendre un grand hommage au cardiologue argentin René Favaloro, celui qui a réalisé le tout premier bypass cardiaque. La route pour se rendre à ce village est très jolie, car la vue sur les montagnes enneigées est omniprésente. Nous nous arrêtons même à un joli point de vue où nous avons la chance d'avoir une vue dégagée sur le Lago Escondido, et au loin le Lago Fagnano (au bord duquel si situe Tolhuin). Nous notons également que une grande partie des forêts sont détruites, les arbres étant tous morts et couchés. La faute... aux castors ! En effet, le castor du Canada a été introduit en 1946 par l'armée argentine pour favoriser le développement de la région de par sa fourrure. Mais le climat étant moins froid qu'au Canada, cela est un échec car la fourrure produite est de moins bonne qualité. Le castor s'est reproduit à une vitesse folle et ne cesse de détruire tout sur son passage, c'est pourquoi la chasse au castor est lancée et encouragée par le gouvernement. En tous cas, j'en ai vu un nager, et c'est trop mignon !
Nous profitons de cette étape pour nous promener près du lac Fagnano, et nous rendre à la célèbre pâtisserie du village, la Panaderia Union, sont les murs sont recouverts de photos des stars qui sont passées par là (le village étant quasiment une étape obligatoire pour se rendre à Ushuaia). Tout est délicieux, c'est le paradis du dulce de leche, et on peut même visiter les cuisines ! Après une première nuit à Buenos Aires où j'ai eu l'occasion de faire la connaissance de bon nombre d'étudiants d'échange qui allaient partager ce voyage avec moi, nous avons pris l'avion samedi à 12h, à l'aéroport d'Ezeiza. Le vol BA-Ushuaïa a duré trois heures, et je l'ai beaucoup apprécié. D'autant plus quand j'ai eu la chance d'être à côté du hublot pour observer l'atterrissage en Terre de Feu. Je n'ai qu'une chose à dire : Wouaw ! Et la vue sur les montagnes enneigées à la sortie de l'aéroport est totalement sublime et dépaysante. Ushuaia, la ville du bout du monde.
J'ai réellement aimé la ville d'Ushuaia. En soit, elle n'a rien de spécial. Beaucoup diront qu'elle est touristique et qu'elle n'est qu'un point de passage pour partir découvrir le septième continent. Mais elle a un charme fou. Elle est entourée d'un paysage merveilleux, de par les montagnes enneigées très proches, et le Canal de Beagle qui la borde. Ses maisons colorées savent égayer le temps gris qui lui donne pourtant son cachet. Alors, j'y retournerai bien. A Ushuaïa, nous avons visité le musée du Presidio, qui est une ancienne prison où étaient envoyés des prisonniers dangereux car ils ne pouvaient pas s'échapper de l'île. Nous sommes partis découvrir le Parc National de Terre de Feu. Une merveille de la nature, pour en prendre plein les yeux. Nous avons fait une balade en bateau sur le Canal de Beagle, que se partagent l'Argentine et le Chili. C'était merveilleux. Je crois qu'on a du mal à se rendre compte quand on n'y est pas... et même quand on y est d'ailleurs. Et puis nous nous sommes baladés et avons pris plein de photos, bien sûr. Même au bout du bout du monde, on retrouve un bateau français ! Il me manque encore plein de photos à vous montrer, notamment celles devant le fameux panneau d'Ushuaia, mais ce sera pour une prochaine fois.
Coucou ! Oui, je suis là, et mes articles arrivent trèèèès vite. (C'est juste que je ne voulais pas faire un truc bouclé pour résumer un si beau voyage. Et puis il m'a fallu récupérer les photos d'un peu tout le monde, même que je suis loin d'avoir fini, mais bon... Donc je le dis : les photos ne sont pas toutes de moi, vu l'appareil photo que j'avais qui paraissait ridicule face à leur trucs de photographes !) En attendant, voici une photo de fou, prise à Calafate par notre meilleur photographe italien, Francesco. Et puis, pour vous mettre dans l'ambiance, voici la chanson du voyage (c'est ça, de la cumbia...) : Mis chiquititos ! Ca faisait longtemps. Mais je suis revenue. Revenue de Patagonie, de cette aventure dans l'aventure. De ces 12 jours qui m'en ont fait voir des tonnes, et qui m'ont sûrement fait grandir encore plus, encore une fois. Il faut que je vous raconte tout ça. Il faut que je vous montre ces merveilleuses photos, et puis que je vous parle de toutes ces rencontres. Et il faut que vous y alliez. Alors je vais vous faire des articles. Là, ce n'est qu'une mise en bouche. En 12 jours, j'ai pris le taxi, l'avion, le car. J'ai rencontré et ai créé des amitiés avec des jeunes de 16 à 18 ans, venant de 11 pays différents. Je suis allée au bout du monde. J'ai marché sur un glacier. J'ai vu des dauphins en traversant le Canal de Magellan. J'ai mis les pieds au Chili. J'ai passé plus de 24h dans un bus. Je suis passée du chaud au froid. Puis du froid au chaud. Je me suis baignée dans l'Océan un 7 décembre. Et plein d'autres choses... Pour commencer, voici un aperçu de notre itinéraire : Le point bleu c'est où j'habite. Nous sommes allés en taxi jusqu'à Buenos Aires. Nous avons pris l'avion de BA à Ushuaia. Puis nous avons fait cinq villes étapes (Ushuaia, Tolhuin, Rio Grande, Calafate, et Puerto Madryn) que nous avons reliées en bus. Nous avons donc recouru la mythique Patagonie. Pour que vous ne soyez pas perdus, voici quelques indications : La Patagonie, l'immense région du Sud de l'Argentine - La Patagonie est partagée entre l'Argentine et le Chili, ces deux pays étant séparés naturellement par la Cordillère de Andes. - C'est une région habitée depuis plus de 35 000 ans. Elle est découverte la première fois par des européens lors de l'expédition menée par Fernand de Magellan, en 1520. - La Patagonie est caractérisée par l'une des plus faibles densités de population de la planète, avec seulement 3,8 habitants au km². Elle compte au total un peu plus de 4 millions d'habitants. - On y fait de nombreuses découvertes de fossile préhistoriques de dinosaures. Nous sommes donc partis en géante colonie de vacances internationale, et en avons profité pour découvrir de nos propres yeux des endroits que même 95% des argentins n'auront jamais la chance de voir. Nous avons fait des milliers et des milliers de kilomètres. En taxi, en avion, puis dans notre joli bus VIP. Et ça en valait la peine. Tout a commencé en Terre de Feu : La Terre de Feu, le bout du continent Américain - La Terre de Feu est le nom d'un archipel, celui situé le plus au Sud du continent américain. - Cet archipel est séparé du continent par le détroit de Magellan. - Il est constitué d'une île principale, la Grande île de terre de Feu, et de plein d'autres (comme les îles Malouines). - Il est situé sur le point de rencontre entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique. - Son nom est dû à la fumée observée sur place depuis le navire lors de l'arrivée de l'équipage de Magellan. Je termine cet article par une série de photos. A très vite !
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charlotteA tout juste 17 ans, et un Bac ES en poche, j'ai tout quitté pendant un an pour aller vivre la vie lambda d'une argentine de mon âge ! Voyages, découvertes, vie quotidienne... je te raconte tout ça avec une pincée d'humour. Alors suis-moi ! Archives
August 2015
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