Mes chers français !!!
Bon, ce blog a pris une nouvelle image. Celle de l'absent, du vide, de l'abandonné, de l'orphelin... Il est temps d'y remédier !
Alors qu'en est-il de ma vie argentine ? Du point sur mon échange ? De tout le reste ? Vous allez tout savoir !
(Ca fait journal people ! Jaja Non pas que je sois une people hein, non ! Encore heureux...)
CE QUI S'EST PASSE DEPUIS LA DERNIERE FOIS
Je vous avais quitté lors de mon super voyage à Bariloche. Ca fait presque un mois maintenant...
Le week-end suivant n'était pas un long week-end. Mais quand il n'y en a pas... on prend le soin de se les créer soi-même ! (On est en Argentine oui ou non?!) J'ai donc pu voyager de nouveau. (Vraiment, j'adore voyager – si certains en douteraient encore – et je commence à être de plus en plus efficace chaque fois que je fais ma valise *joie interne*). Je suis partie avec ma première famille d'accueil qui venaient d' « adopter » Viktor. Nous sommes allés à un petit bled nommé Mar Azul, à 6km de Villa Gesell qui est une station balnéaire connue d'Argentine, de ma province (située 1h au nord de Mar del Plata). Alors que nous devions retrouver Jorge à MDQ (=Mar del Plata), j'ai eu l'énorme chance d'endosser le rôle de copilote (= servir le maté + programmer le GPS et guider mi mama + distribuer la nourriture + changer les Cds + divertir le pilote pour que la route paraisse moins longue), pendant que les garçons derrières devaient se farcir Napoléon, ce chien un brin insupportable... Bref, nous sommes bel et bien arrivés en début d'après-midi le vendredi 27 mars, et nous sommes installés dans notre maison située à... 15 mètres de la plage (oui, quinze!!!) La cousine de Silvia et sa petite famille (que j'avais rencontrés à noël) louaient aussi dans une autre résidence plutôt proche. Nous avons alors profité de ce week-end très ensoleillé pour profiter de la plage un maximum, cuisiner, se baigner (la température était plutôt bonne, 18°C je dirais), boire du maté, discuter cultures-économie-politique- en famille pendant des heures après le repas (et c'est vraiment intéressant de parler avec des gens cultivés qui n'ont pas peur de relever les paradoxes de leur pays...!). Et vivant si prêt on a même pu sortir en plein milieu de la nuit, s'allonger sur la plage et regarder les étoiles. Qu'est-ce que vous voulez de plus ? Nous sommes repartis le lundi en début de journée, avec regret bien entendu, mais le mauvais temps était en train de se lever de toutes manières.
Bon, ce blog a pris une nouvelle image. Celle de l'absent, du vide, de l'abandonné, de l'orphelin... Il est temps d'y remédier !
Alors qu'en est-il de ma vie argentine ? Du point sur mon échange ? De tout le reste ? Vous allez tout savoir !
(Ca fait journal people ! Jaja Non pas que je sois une people hein, non ! Encore heureux...)
CE QUI S'EST PASSE DEPUIS LA DERNIERE FOIS
Je vous avais quitté lors de mon super voyage à Bariloche. Ca fait presque un mois maintenant...
Le week-end suivant n'était pas un long week-end. Mais quand il n'y en a pas... on prend le soin de se les créer soi-même ! (On est en Argentine oui ou non?!) J'ai donc pu voyager de nouveau. (Vraiment, j'adore voyager – si certains en douteraient encore – et je commence à être de plus en plus efficace chaque fois que je fais ma valise *joie interne*). Je suis partie avec ma première famille d'accueil qui venaient d' « adopter » Viktor. Nous sommes allés à un petit bled nommé Mar Azul, à 6km de Villa Gesell qui est une station balnéaire connue d'Argentine, de ma province (située 1h au nord de Mar del Plata). Alors que nous devions retrouver Jorge à MDQ (=Mar del Plata), j'ai eu l'énorme chance d'endosser le rôle de copilote (= servir le maté + programmer le GPS et guider mi mama + distribuer la nourriture + changer les Cds + divertir le pilote pour que la route paraisse moins longue), pendant que les garçons derrières devaient se farcir Napoléon, ce chien un brin insupportable... Bref, nous sommes bel et bien arrivés en début d'après-midi le vendredi 27 mars, et nous sommes installés dans notre maison située à... 15 mètres de la plage (oui, quinze!!!) La cousine de Silvia et sa petite famille (que j'avais rencontrés à noël) louaient aussi dans une autre résidence plutôt proche. Nous avons alors profité de ce week-end très ensoleillé pour profiter de la plage un maximum, cuisiner, se baigner (la température était plutôt bonne, 18°C je dirais), boire du maté, discuter cultures-économie-politique- en famille pendant des heures après le repas (et c'est vraiment intéressant de parler avec des gens cultivés qui n'ont pas peur de relever les paradoxes de leur pays...!). Et vivant si prêt on a même pu sortir en plein milieu de la nuit, s'allonger sur la plage et regarder les étoiles. Qu'est-ce que vous voulez de plus ? Nous sommes repartis le lundi en début de journée, avec regret bien entendu, mais le mauvais temps était en train de se lever de toutes manières.
J'ai ensuite passé mes derniers jours dans ma deuxième famille d'accueil (suis sortie en boîte à Maxims de la colonia – ça c'est pour que je me rappelle jaja) et ai changé de famille samedi 4 avril. D'ailleurs c'était un long week-end de Pâcques (jeudi et vendredi étaient feriés, jeudi étant le jour de comémoration de la Guerre des Malvinas – et lundi et mardi j'ai loupé les cours, étant malade), ou ils reçoivent peu de chocolats malheureusement... (et ils ne vont même pas les chercher dans le jardin : quelle tristesse!)
Donc ma nouvelle famille est composée de Carlos et Stella, les parents, et de mes quatre frères Lucas (22 ans, il étudie comptable à Bahia Blanca), Mauro (19 ans, il revient de Finlande et étudie traducteur à Mar del Plata), et Matias (13 ans, le seul qui vit à la maison). Ils vivent dans une très jolie maison, où j'ai une grande chambre trop jolie pour moi toute seule (celle qui se réjouissait...).
(Photos dans un prochain article)
Dimanche 5 avril c'était l'anniversaire d'Elma, et le jour suivant les 50 ans de Carlos que nous avons fêtés samedi soir lors d'une petite fête. Dimanche je suis partie avec ma géniale famille n°1 aux thermes de Carhue passer la journée à profiter du soleil, de la piscine, et se reposer.
Et côté école, tout va bien. C'est fatiguant de se lever tôt, mais il faut bien faire quelque chose de sa vie ! Le principal c'est que je suis de plus en plus une « élève normale » : je copie vite quand les profs dictent (mes copines regardent sur moi pour corriger leurs fautes d'orthographe !!!), je participe, fais les devoirs...
Bon, c'est à peu près tout ce que je peux raconter je crois.
PETIT BILAN SUR MON ECHANGE
Bon, je n'ai pas fait de bilan des 7 mois (que j'ai « fêtés » le 7 avril), ni du J-100 qui a eu lieu la semaine dernière, ni d'ailleurs du « Ca fait un an que j'ai su que je partais en Argentine !!! » (ça c'était le 12 avril). Mais je le fais maintenant.
Il me reste donc un tout petit peu plus de trois mois en Argentine.
Tout va très bien. J'entends par là que jusqu'à présent j'ai eu une super expérience.
Vivre un échange n'est pas vivre un rêve (même si dans mon cas il s'agit de réaliser un rêve – c'est différent) : j'ai une vie normale ici, moi aussi je souffre quand je dois me lever à 6h du matin, je me plains quand je vais en éducation physique, je désespère pour manger quelque chose de réellement bon, je voudrais vivre dans une maison avec vue sur la plage et eau cristaline, je me demande qu'est-ce que purée je pourrais bien faire de ma vie (et je me le demande tout le temps, mais je me dis que je finirais bien par trouver...), je suis parfois triste de rencontrer des gens que j'adore et avec qui au final je ne peux pas passer plus de temps que ça car ils vivent dans d'autres villes... Mais je n'ai jamais eu aucun problème au sein des familles, pour apprendre la langue, des moments de homesick... Et j'ai beaucoup voyagé. Et j'ai rencontré des personnes réellement géniales, beaucoup, dont quelques unes font vraiment partie de celles qui comptent le plus pour moi (notamment mes premiers parents d'accueil, ma cousine Elo, et ma meilleure amie argentine Fiama...). L'Argentine est un pays que j'aime avant tout parce que c'est celui de mon échange, et parce que c'est le leur.
Le retour qui se rapproche ne m'effraie pas autant que j'aurais cru. Bien sûr que je n'ai aucune envie de quitter l'Argentine, mais je vais être très contente de retrouver certaines choses et personnes françaises : ma famille et mes amis bien sûr, la nourriture (je vous en supplie achetez-moi de la baguette, du camembert, des algues et des escargots!!), les plages bretonnes, Paris (oui, j'ai envie d'aller à Paris en ce moment), et plein d'autres choses (y compris de retourner en classe et y apprendre des choses) !
Et je me rends compte de la chance que j'ai d'être française. Parce que sinon je n'aurais jamais pu avoir une aussi bonne éducation (vraiment, les argentins sont surpris de mon niveau de culture générale et d'ouverture d'esprit : merci l'école française !) et si je vivais en Argentine et que mes parents exerçaient le travail qu'ils exercent je n'aurais jamais pu espérer partir en échange.
Donc voilà, je suis toujours très heureuse. D'ailleurs, pour l'anecdote, j'étais chez Fiama et son père était au téléphone avec son frère (vous suivez ?) qui lui a dit de me passer le bonjour : il m'avait reconnu parce que j'étais en train de rire derrière. Je trouve plutôt ça sympa que les gens sachent que ce rire est le miens, ça signifie qu'ils sont habitués à l'entendre je suppose...
Et pour finir, quand je reçois un message de Fiama : « Tu es ma meilleure amie. Et peu importe la distance qui nous séparera dans le futur. », je me dis qu'il est impossible de regretter mon échange, et que ça valait bien tous les efforts et l'argent dépensés.
Sur ce, je vous fais de gros bisous, et vous dit à bientôt.
Los quiero
PS : J'ai fait des meringues françaises avec des blancs d'oeuf qui me restaient. C'était la première fois, alors j'ai tenté. Ils les ont goûté lors d'une réunion familiale de ma seconde famille d'accueil, et ont apparemment adoré. Même que la mamy parle de mes meringues a qui veut bien l'entendre il paraît. Bon moi j'aime pas ça, je ne peux pas juger, mais je suis un peu fière ! jaja
(J'avais aussi fait des chouquettes à la crème pâtissière et un gâteau breton.)
(Photos dans un prochain article)
Dimanche 5 avril c'était l'anniversaire d'Elma, et le jour suivant les 50 ans de Carlos que nous avons fêtés samedi soir lors d'une petite fête. Dimanche je suis partie avec ma géniale famille n°1 aux thermes de Carhue passer la journée à profiter du soleil, de la piscine, et se reposer.
Et côté école, tout va bien. C'est fatiguant de se lever tôt, mais il faut bien faire quelque chose de sa vie ! Le principal c'est que je suis de plus en plus une « élève normale » : je copie vite quand les profs dictent (mes copines regardent sur moi pour corriger leurs fautes d'orthographe !!!), je participe, fais les devoirs...
Bon, c'est à peu près tout ce que je peux raconter je crois.
PETIT BILAN SUR MON ECHANGE
Bon, je n'ai pas fait de bilan des 7 mois (que j'ai « fêtés » le 7 avril), ni du J-100 qui a eu lieu la semaine dernière, ni d'ailleurs du « Ca fait un an que j'ai su que je partais en Argentine !!! » (ça c'était le 12 avril). Mais je le fais maintenant.
Il me reste donc un tout petit peu plus de trois mois en Argentine.
Tout va très bien. J'entends par là que jusqu'à présent j'ai eu une super expérience.
Vivre un échange n'est pas vivre un rêve (même si dans mon cas il s'agit de réaliser un rêve – c'est différent) : j'ai une vie normale ici, moi aussi je souffre quand je dois me lever à 6h du matin, je me plains quand je vais en éducation physique, je désespère pour manger quelque chose de réellement bon, je voudrais vivre dans une maison avec vue sur la plage et eau cristaline, je me demande qu'est-ce que purée je pourrais bien faire de ma vie (et je me le demande tout le temps, mais je me dis que je finirais bien par trouver...), je suis parfois triste de rencontrer des gens que j'adore et avec qui au final je ne peux pas passer plus de temps que ça car ils vivent dans d'autres villes... Mais je n'ai jamais eu aucun problème au sein des familles, pour apprendre la langue, des moments de homesick... Et j'ai beaucoup voyagé. Et j'ai rencontré des personnes réellement géniales, beaucoup, dont quelques unes font vraiment partie de celles qui comptent le plus pour moi (notamment mes premiers parents d'accueil, ma cousine Elo, et ma meilleure amie argentine Fiama...). L'Argentine est un pays que j'aime avant tout parce que c'est celui de mon échange, et parce que c'est le leur.
Le retour qui se rapproche ne m'effraie pas autant que j'aurais cru. Bien sûr que je n'ai aucune envie de quitter l'Argentine, mais je vais être très contente de retrouver certaines choses et personnes françaises : ma famille et mes amis bien sûr, la nourriture (je vous en supplie achetez-moi de la baguette, du camembert, des algues et des escargots!!), les plages bretonnes, Paris (oui, j'ai envie d'aller à Paris en ce moment), et plein d'autres choses (y compris de retourner en classe et y apprendre des choses) !
Et je me rends compte de la chance que j'ai d'être française. Parce que sinon je n'aurais jamais pu avoir une aussi bonne éducation (vraiment, les argentins sont surpris de mon niveau de culture générale et d'ouverture d'esprit : merci l'école française !) et si je vivais en Argentine et que mes parents exerçaient le travail qu'ils exercent je n'aurais jamais pu espérer partir en échange.
Donc voilà, je suis toujours très heureuse. D'ailleurs, pour l'anecdote, j'étais chez Fiama et son père était au téléphone avec son frère (vous suivez ?) qui lui a dit de me passer le bonjour : il m'avait reconnu parce que j'étais en train de rire derrière. Je trouve plutôt ça sympa que les gens sachent que ce rire est le miens, ça signifie qu'ils sont habitués à l'entendre je suppose...
Et pour finir, quand je reçois un message de Fiama : « Tu es ma meilleure amie. Et peu importe la distance qui nous séparera dans le futur. », je me dis qu'il est impossible de regretter mon échange, et que ça valait bien tous les efforts et l'argent dépensés.
Sur ce, je vous fais de gros bisous, et vous dit à bientôt.
Los quiero
PS : J'ai fait des meringues françaises avec des blancs d'oeuf qui me restaient. C'était la première fois, alors j'ai tenté. Ils les ont goûté lors d'une réunion familiale de ma seconde famille d'accueil, et ont apparemment adoré. Même que la mamy parle de mes meringues a qui veut bien l'entendre il paraît. Bon moi j'aime pas ça, je ne peux pas juger, mais je suis un peu fière ! jaja
(J'avais aussi fait des chouquettes à la crème pâtissière et un gâteau breton.)