Un petit article de réflexion. Parce que je pense beaucoup ici (sisi ! jaja), et pourquoi pas le partager...
Avant, quand ma vie se résumait à être française, j'entendais tout le temps parler de « confiance en
soi ». Et je pensais réellement la posséder. Je savais qu'en travaillant j'arrivais à obtenir ce que je
voulais, en l'occurence des bonnes notes, et même un 19,42 de moyenne au Bac.
Je crois que j'étais bien loin de savoir ce qu'était avoir confiance en soi.
J'ai commencé ma vie d'étudiante d'échange, qui s'est peu à peu convertie en vie de franco-argentine.
Je suis montée seule dans un avion, ai atteri sur une terre inconnue, ai rencontré des tas de
personnes inconnues, avec lesquelles je parlais une langue inconnue. Et j'ai bien survécu, je
dirais même que je m'en suis bien sortie. Mission intégration dans un pays étranger à seulement 17 ans réussie.
Première étape de confiance en soi validée.
Les argentins ont l'habitude de beaucoup complimenter. Ce qui est bien c'est qu'en général ils
critiquent aussi pas mal ; on peut donc s'assurer de l'honnêteté de leurs propos (en règle générale j'entends, hein !). On m'a donc beacoup complimentée ces derniers mois.
Intellectuellement. Il paraîtrait que je suis intelligente et ouverte d'esprit, beaucoup plus mature
que les argentins de mon âge (bon ca ce n'est pas très dur... Sans aucune méchanceté, juste un réel constat partagé).
Caractériellement. On me voit très souriante et optimiste. Ouf !
Physiquement. On me dit que je suis très belle (et ce malgré mes 10 kilos supplémentaires – ce qui n'est pas l'objet de ce post, mais qui n'est absolument pas tabou pour moi ! - même qu'on m'a dit que je pourrais bien grossir, je serais toujours aussi belle ! jajaja Bon ca ca ne m'aide pas à faire des efforts !)
Je peux vous dire que même en étant humble, chacun de ces compliments vous fait chaud au coeur
et rempli la deuxième étape de la confiance en soi avec succès !
PS : Ca ne me fais absolument pas enfler les chevilles, je vous rassure.
Et il est bien vrai que les argentins sont bien plus affectueux que les français. Ca n'est pas une honte
d'aimer ni de le montrer. Ici, j'ai des amis et des familles qui me disent qu'ils m'aiment et que je vais
énormément leur manquer. Qui m'ont intégré dans leur famille, pour de vrai. Et qui me proposent
mille solutions pour que je ne retourne pas en France (Ah ils sont trop mignons – mais bien sûr les
règles du jeu sont les règles du jeu). Et se savoir aimé comme ça, ça augmente une troisième fois la
confiance en soi !
Bref, ça m'a ammenée à réfléchir. Et la société française ne développe absolument pas la confiance
en soi ! Je veux bien que partir en échange ne soi pas donné à tout le monde, mais il y a bien
d'autres solutions. Pourquoi on est avares de compliments ? Pourquoi l'école et toutes la compétition
qu'elle engendre rabaisse sans cesse les élèves ? Pourquoi on ne montre et dit pas plus souvent à nos
familles et amis qu'on les aime ? C'est sûrement parce qu'en France on a cette idée selon laquelle si
on montre à un enfant qu'il est un être intelligent, beau et aimé, on en fera un adulte arrogant et
méprisant ; moi je crois qu'on en fera surtout quelqu'un de sûr de soi et qui croit en ses rêves, plutôt
que de quelqu'un qui se rabaisse tout le temps .
Pourquoi on ne changerait pas un peu les choses ?
Alors, de par cette aventure, je me suis montrée que j'étais capable de beaucoup. Et j'ai aussi décidé
de croire aux compliments qu'on me faisait, et de commencer à me percevoir différemment. Et puis
c'est toujours agréable de se sentir aimée.
En prenant en compte ces deux derniers points, je vous jure que mes conversations whatsapp
ressemble parfois réellement au monde des bisounours ! jajaja
Ma confiance en moi n'a plus rien à voir. Il ne s'agit plus de savoir que je peux avoir une bonne note
à la prochaine évaluation ; il s'agit de savoir que je peux être moi, être libre, réaliser mes rêves, être
aimée, réussir dans ce que j'entreprends, et être fière de qui je suis et de ce que j'ai accompli.
J'espère continuer à l'entretenir et ne jamais la perdre. Et aussi la transmettre autour de moi.
Et comment ça se traduit ? Par des petits choix qui changent, et qui auront sûrement de fortes
répercussions à l'avenir, qui sait ? Par exemple l'année dernière j'avais choisi d'aller en simple fac de
LEA (j'y serais si je n'étais pas partie en échange); cette année, j'ai été acceptée dans une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles, à Nantes. Je vise haut, je n'ai de toutes manières rien à perdre.
Tout paraît beaucoup plus simple et réalisable avec cette fameuse confiance en soi.
Avant, quand ma vie se résumait à être française, j'entendais tout le temps parler de « confiance en
soi ». Et je pensais réellement la posséder. Je savais qu'en travaillant j'arrivais à obtenir ce que je
voulais, en l'occurence des bonnes notes, et même un 19,42 de moyenne au Bac.
Je crois que j'étais bien loin de savoir ce qu'était avoir confiance en soi.
J'ai commencé ma vie d'étudiante d'échange, qui s'est peu à peu convertie en vie de franco-argentine.
Je suis montée seule dans un avion, ai atteri sur une terre inconnue, ai rencontré des tas de
personnes inconnues, avec lesquelles je parlais une langue inconnue. Et j'ai bien survécu, je
dirais même que je m'en suis bien sortie. Mission intégration dans un pays étranger à seulement 17 ans réussie.
Première étape de confiance en soi validée.
Les argentins ont l'habitude de beaucoup complimenter. Ce qui est bien c'est qu'en général ils
critiquent aussi pas mal ; on peut donc s'assurer de l'honnêteté de leurs propos (en règle générale j'entends, hein !). On m'a donc beacoup complimentée ces derniers mois.
Intellectuellement. Il paraîtrait que je suis intelligente et ouverte d'esprit, beaucoup plus mature
que les argentins de mon âge (bon ca ce n'est pas très dur... Sans aucune méchanceté, juste un réel constat partagé).
Caractériellement. On me voit très souriante et optimiste. Ouf !
Physiquement. On me dit que je suis très belle (et ce malgré mes 10 kilos supplémentaires – ce qui n'est pas l'objet de ce post, mais qui n'est absolument pas tabou pour moi ! - même qu'on m'a dit que je pourrais bien grossir, je serais toujours aussi belle ! jajaja Bon ca ca ne m'aide pas à faire des efforts !)
Je peux vous dire que même en étant humble, chacun de ces compliments vous fait chaud au coeur
et rempli la deuxième étape de la confiance en soi avec succès !
PS : Ca ne me fais absolument pas enfler les chevilles, je vous rassure.
Et il est bien vrai que les argentins sont bien plus affectueux que les français. Ca n'est pas une honte
d'aimer ni de le montrer. Ici, j'ai des amis et des familles qui me disent qu'ils m'aiment et que je vais
énormément leur manquer. Qui m'ont intégré dans leur famille, pour de vrai. Et qui me proposent
mille solutions pour que je ne retourne pas en France (Ah ils sont trop mignons – mais bien sûr les
règles du jeu sont les règles du jeu). Et se savoir aimé comme ça, ça augmente une troisième fois la
confiance en soi !
Bref, ça m'a ammenée à réfléchir. Et la société française ne développe absolument pas la confiance
en soi ! Je veux bien que partir en échange ne soi pas donné à tout le monde, mais il y a bien
d'autres solutions. Pourquoi on est avares de compliments ? Pourquoi l'école et toutes la compétition
qu'elle engendre rabaisse sans cesse les élèves ? Pourquoi on ne montre et dit pas plus souvent à nos
familles et amis qu'on les aime ? C'est sûrement parce qu'en France on a cette idée selon laquelle si
on montre à un enfant qu'il est un être intelligent, beau et aimé, on en fera un adulte arrogant et
méprisant ; moi je crois qu'on en fera surtout quelqu'un de sûr de soi et qui croit en ses rêves, plutôt
que de quelqu'un qui se rabaisse tout le temps .
Pourquoi on ne changerait pas un peu les choses ?
Alors, de par cette aventure, je me suis montrée que j'étais capable de beaucoup. Et j'ai aussi décidé
de croire aux compliments qu'on me faisait, et de commencer à me percevoir différemment. Et puis
c'est toujours agréable de se sentir aimée.
En prenant en compte ces deux derniers points, je vous jure que mes conversations whatsapp
ressemble parfois réellement au monde des bisounours ! jajaja
Ma confiance en moi n'a plus rien à voir. Il ne s'agit plus de savoir que je peux avoir une bonne note
à la prochaine évaluation ; il s'agit de savoir que je peux être moi, être libre, réaliser mes rêves, être
aimée, réussir dans ce que j'entreprends, et être fière de qui je suis et de ce que j'ai accompli.
J'espère continuer à l'entretenir et ne jamais la perdre. Et aussi la transmettre autour de moi.
Et comment ça se traduit ? Par des petits choix qui changent, et qui auront sûrement de fortes
répercussions à l'avenir, qui sait ? Par exemple l'année dernière j'avais choisi d'aller en simple fac de
LEA (j'y serais si je n'étais pas partie en échange); cette année, j'ai été acceptée dans une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles, à Nantes. Je vise haut, je n'ai de toutes manières rien à perdre.
Tout paraît beaucoup plus simple et réalisable avec cette fameuse confiance en soi.