Dernière semaine. ¡Que garrón! La dernière semaine est très certainement la plus dure. Plein de choses à faire. Plein de choses auxquelles penser. Plein de sentiments mélangés en cocktail explosif.
La dernière semaine se déroule bel et bien la dernière semaine pour une chose : il faut avoir vécu un an d’échange pour pouvoir être assez forte et mature pour l’affronter.
Marcher, comme si de rien n’était. Mais marcher vers des fêtes d’au-revoirs. Se lever le matin, sans penser que ce sont les derniers en Argentine, pour cette année d’échange. Dire “oui” à tous les mates proposés, car ils se feront plus rare prochainement. Continuer une vie normale, bien que sans sieste car le temps vient à manquer. Mais le soir se rendre compte, un tout petit peu, du chamboulement qui est en train de passer.
Je continue de passer de jolis moments. Vendredi soir je suis allée jouer au billard entre filles avec Fiama, sa maman et sa cousine. Samedi j’avais un repas dans un restaurant-pizzeria avec des filles de méditation. Elles ont fait passer un petit mot à la chanteuse de jazz pour me dédier une chanson. La nuit, une sortie en boîte, elle était pleine, comme en été. Dimanche, j’ai dansé le tango lors d’une représentation de l’école de musique. Lundi, le chien de Fiama m’a suivi partout, chez-moi, à méditation, tout en m’attendant bien dehors à chaque fois. J’ai dit “au-revoir “ aux filles de méditation. Elles m’ont offert une “pluie de caresses”. Et on a un peu pleuré aussi. J’ai découvert ce que les médias cherchent absolument à nous faire oublier : la bonté humaine. Mardi, un petit tour chez la deuxième famille d’accueil de Elma, un petit peu la mienne aussi… Ils déménagent, j’auraisi désormais aussi une maison à Buenos Aires. Aujourd’hui j’ai parlé de la France devant toute mon école (environ 400 personnes) durant quarante minutes environ. C’était sympa, mais le micro a fait des siennes. Je leur ai bien clarifié les choses : oui, en France, on se lave et on s’épile. Non mais !
Mon ordinateur déconne un max. Mon premier portable ne peut pas se connecter à whats app. Le second ne fonctionne plus. Je suis sans communication. Les micros s’éteignent dans mes mains. La technologie m’énerve. Et la vie aussi un peu.
Des fois, j’ai envie de partir, mais pas envie de rentrer. Heureusement que l’autre moitié du temps je n’ai pas envie de m’en aller, mais j’ai envie de revoir la France.
Je ne sais pas ce qui est le plus idiot des deux.
Bref, c’est ma dernière semaine, la plus dure, mais aussi certainement la plus belle. On me dit “Je ne veut pas que tu partes !”, “C’est nul, reste ici!”, “Ca va être tellement dur de te dire au revoir.”, “Sache que l’on t’aime tous. Rien. Juste ça.” Et je sais que ça valait le coup. Mon échange s’est passé tellement bien passé de A à Z…
Je vous laisse. Je dois aller faire ma valise.
Enfin.
Déjà.
PS : Ne vous en faites pas, hein ! Je suis assez grande pour savoir que je l'ai bien mérité ! Tout à un prix, et bien heureusement.
PS2 : J'ai aussi hâte de vous revoir. ;)
La dernière semaine se déroule bel et bien la dernière semaine pour une chose : il faut avoir vécu un an d’échange pour pouvoir être assez forte et mature pour l’affronter.
Marcher, comme si de rien n’était. Mais marcher vers des fêtes d’au-revoirs. Se lever le matin, sans penser que ce sont les derniers en Argentine, pour cette année d’échange. Dire “oui” à tous les mates proposés, car ils se feront plus rare prochainement. Continuer une vie normale, bien que sans sieste car le temps vient à manquer. Mais le soir se rendre compte, un tout petit peu, du chamboulement qui est en train de passer.
Je continue de passer de jolis moments. Vendredi soir je suis allée jouer au billard entre filles avec Fiama, sa maman et sa cousine. Samedi j’avais un repas dans un restaurant-pizzeria avec des filles de méditation. Elles ont fait passer un petit mot à la chanteuse de jazz pour me dédier une chanson. La nuit, une sortie en boîte, elle était pleine, comme en été. Dimanche, j’ai dansé le tango lors d’une représentation de l’école de musique. Lundi, le chien de Fiama m’a suivi partout, chez-moi, à méditation, tout en m’attendant bien dehors à chaque fois. J’ai dit “au-revoir “ aux filles de méditation. Elles m’ont offert une “pluie de caresses”. Et on a un peu pleuré aussi. J’ai découvert ce que les médias cherchent absolument à nous faire oublier : la bonté humaine. Mardi, un petit tour chez la deuxième famille d’accueil de Elma, un petit peu la mienne aussi… Ils déménagent, j’auraisi désormais aussi une maison à Buenos Aires. Aujourd’hui j’ai parlé de la France devant toute mon école (environ 400 personnes) durant quarante minutes environ. C’était sympa, mais le micro a fait des siennes. Je leur ai bien clarifié les choses : oui, en France, on se lave et on s’épile. Non mais !
Mon ordinateur déconne un max. Mon premier portable ne peut pas se connecter à whats app. Le second ne fonctionne plus. Je suis sans communication. Les micros s’éteignent dans mes mains. La technologie m’énerve. Et la vie aussi un peu.
Des fois, j’ai envie de partir, mais pas envie de rentrer. Heureusement que l’autre moitié du temps je n’ai pas envie de m’en aller, mais j’ai envie de revoir la France.
Je ne sais pas ce qui est le plus idiot des deux.
Bref, c’est ma dernière semaine, la plus dure, mais aussi certainement la plus belle. On me dit “Je ne veut pas que tu partes !”, “C’est nul, reste ici!”, “Ca va être tellement dur de te dire au revoir.”, “Sache que l’on t’aime tous. Rien. Juste ça.” Et je sais que ça valait le coup. Mon échange s’est passé tellement bien passé de A à Z…
Je vous laisse. Je dois aller faire ma valise.
Enfin.
Déjà.
PS : Ne vous en faites pas, hein ! Je suis assez grande pour savoir que je l'ai bien mérité ! Tout à un prix, et bien heureusement.
PS2 : J'ai aussi hâte de vous revoir. ;)