On commence par la ville, Coronel Suarez :
Rien que pour vous, en exclusivité : quelques photos prises cette semaine. On commence par la ville, Coronel Suarez : Puis quelques pièces de la maison : En vrac : El pensante So frenchie !
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Oui, je donne de mes nouvelles. Qu'ai-je bien pu faire ces deux derniers jours ? Jeudi 11 septembre était un jour férié. J'ai invité quelques amis à la maison pour l'après-midi. Il y avait Elma, Viktor, Mati et Angie. Nous avons pris un maté, il a duré plus d'une heure ! (Chacun boit, remplit le maté d'eau chaude, le passe à son voisin...) Je ne vous raconte pas le fou rire que nous avons eu quand j'ai montré ma chambre à Viktor. Elle est (très) rose. Il va venir dans cette maison dans quelques mois, dans cette chambre. En Argentine, Victor/Vicky désigne un travesti. Voilà voilà... Vers 18h je suis allée faire un tour en vélo dans la ville avec Sacha. (Les photos arrivent dans un prochain article.) Je ne comprends RIEN aux vélos argentins. Il n'y a pas de frein sur le guidon, il faut appuyer sur les pédales à l'envers et j'ai trop du mal à démarrer. Horrible. Vendredi 12 septembre était mon premier vrai jour d'école. Levée à 6h pour partir à 6h40 pour y aller à vélo. Les cours commencent à 7h. J'ai donc eu histoire : la professeur a parlé, les élèves n'ont pas pris de note, la professeur a donné un travail, je suis allée chercher des livres à la bibliothèque (qui ressemble plus à de vieilles archives) avec un élève, quand je suis revenue les élèves étaient en train de réviser pour le cours suivant. Très productif. Récréation de dix minutes. Ensuite j'ai eu géographie : les élèves avaient préparé un débat sur l'implantation d'une mine dans une ville. Chacun avait un rôle (maire, médecin...) et avait préparé des arguments. Tout le monde criait, se "tapaient" avec les affiches qu'ils avaient préparait, n'écoutait absolument pas les autres... Voici un débat à l'argentine. (Le pire est qu'on en a parlé avec Silvia après, et ça se passe comme ça pour les "vrais" débats de politiques ou autre.) Récréation de dix minutes. Ensuite nous sommes tous allés dans le hall parce que c'est la semaine des arts et les œuvres des élèves passaient au rétroprojecteur. Nous sommes ensuite remontés en classe et on a eu quinze minutes de théâtre, donc on n'a rien fait du tout. Et après la professeur était absente donc fini à 10h20 ! Par chance mes amies sont allés demander ce qu'on allait faire de moi, et ils ont appelé chez moi et Alicia est venue me chercher. (Non, je ne connais pas le chemin pour retourner à la maison toute seule.) Après un Skype avec mes parents, je suis allée à la piscine à 14h30 où j'ai retrouvé Viktor, Elma et une de leurs amis (Lucia) et nous avons nagé une bonne heure (ça fait du bien !) Le maître-nageur a appris le français à l'école du coup il me disait des trucs en français c'était drôle ! Bon, ça n'a pas d'importance mais je sais que vous aimez rire en lisant mon blog donc je le mets. A la natation j'ai eu une crampe en plein milieu d'une longueur. Je me mets sur le côté, et chose qui n'arrivera jamais en France, le mettre nageur me dit "Charlotte, tu as une crampe ?", et il m'a donc fait une séance de kiné sur le bord de la piscine. Je me retenais pour ne pas sourire car cette situation me paraît assez drôle ! A 16h15, Susana, la "maman" de Viktor est venu nous chercher (lui, Elma et moi) pour aller à sa maison. J'ai fait connaissance avec la tortue, et quatre de leurs amies sont venues nous rejoindre (Rocio, Valentina, Maria et Mili) : elles sont super gentilles ! Nous avons mangé un "gâteau Marcel" qu'avait fait Viktor : une tuerie culinaire, c'était "re rico" (= délicieux) !!!!!!!! Il m'apprendra à le faire, obligé ! (Vous connaissez ce gâteau ? Parce que moi non, et je trouve bizarre qu'il ait un nom français !) J'ai fait un peu de piano (la seule musique dont je me souvenais) et nous avons bien parlé entre jeunes et avec les parents (qui vont être les miens plus tard), la cousine Elo, la tante et sa fille. La famille est super sympa !!! (C'est celle d'Agustina qui est à Concarneau en ce moment). Nous avons pris le maté. J'ai découvert que j'étais super bavarde en Argentine : peut-être parce que je veux mettre à profit tout ce que j'ai appris ici. On me dit que je parle bien (ça, ça dépend si je suis en forme) et que mon accent est trop beau. J'ai vraiment eu l'impression de comprendre beaucoup et de pouvoir parler, ça fait du bien ! D'ailleurs je sers souvent de traducteur castillan-anglais, surtout pour Viktor. A 20h Susana m'a ramené à la maison. Vers 21h30 est venu Marcos qui est un ami des enfants de la famille et qui est dans ma classe. Je voulais ajouter que la prochaine fois que je vois Pia (ma jumelle, pour ceux qui ne suivent pas :P , nous prenons une ensemble. Vous me direz si elle me ressemble. Si on enlève les cheveux je trouve que oui, plutôt. Un vélo argentin... La tortuga Viktor fier de son "gâteau Marcel" La prochaine fois je mets plein de photos. Chau !
Je sais que je publie beaucoup ces derniers temps. Et je sais que vous avez du mal à suivre le rythme. Mais le fait est qu'il est 00h10, que demain je n'ai pas d'horaire pour me lever, et que j'ai très envie d'écrire.
Ecrire sur ce qui m'apparaît comme le plus important depuis que je suis arrivée en Argentine : les argentins sont chaleureux et accueillant. Réellement. Ca fait seulement trois jours que je suis ici, mais ça me saute aux yeux. Et je crois que ça va faire mal quand je reviendrai en Europe. Ici, pour dire bonjour, on ne fait qu'un bisous. Mais en même temps on prend la personne dans ses bras, on lui demande comment elle va. Ca change des deux (ou plus) bises froides et sans intérêt que je connais. (Sans intérêt dans le sens ou on fait la même bise à quelqu'un qu'on aime et quelqu'un qu'on n'aime pas. Ca ne montre pas les sentiments.) Ici, j'ai dit bonjour à plein de gens que je ne connaissais pas, et ils m'a toujours fait comprendre qu'ils étaient contents de me rencontrer, que si j'avais un problème je n'avais qu'à aller les voir. Bref, revenons à nos moutons. Aujourd'hui j'allais à ma première "soirée" et j'ai déjà l'impression d'avoir des amis ici. J'y suis allée alors que je n'avais échangé queau maximum quelques phrases avec les personnes présentes. Et c'est comme si on se connaissait depuis quelques temps déjà. J'aime les argentins. Et donc cette soirée ? (Peut-être que vous vous en fichez mais sûrement que plus tard ça m'intéressera de me relire.) Je suis allée à 21h à la maison de Giulia et nous avons mangé des pizzas avant d'aller en ville manger une glace artisanale (crema trasmontana et dulce de leche avec pépites de chocolat pour moi : muy rico !) (Maman, si tu t'en fais pour ma sécurité : il n'y avait pas d'alcool et la maman était avec nous; si tu t'en fais pour mon poids... J'essaye de gérer la situation.) Il y avait donc Giulia, Angie, Mati, Alejandro, et Elma et Viktor qui sont les deux autres étudiants d'échange. Sans oublier le frère de Giulia et quelques uns de ses amis. (Ca c'est pour moi me rappeler.) C'était génial ! Par contre j'ai du gérer quelque chose de très dur : parler dans trois langues différentes en même temps. C'est super dur ! Pourquoi dans trois langues ? En castellano (ça se dit "castéchano" et c'est ce que nous on appelle espagnol, sauf qu'on n'est pas en Espagne là donc castellano argentino, castillan si vous préférez) : Ca va de soi. En anglais : Parfois les argentins nous expliquent les choses en anglais, ça doit dépendre de leur humeur car parfois ils le font en castellano. C'est pour qu'on comprenne mieux, c'est très gentil de leur part. De plus avec les autres ES (= Exchange Student = Etudiant d'Echange) il nous arrive de parler anglais parce qu'on n'est pas très forts en castellano. Déjà là c'est dur : quand j'essaye de parler anglais seul les mots en castillan me viennent, et ça me le fait un peu dans l'autre sens aussi. Mes phrases ressemblent donc à "My father told me that puedo invitar personas en mi casa tomorrow." Je vous jure. On me pose une question en castillan et je réponds en anglais, et vice versa. Mais ça n'est pas assez compliqué, on rajoute une troisième langue. En français : Mais avec qui puis-je bien parler français ? Et bien avec l'ami du frère de Giulia (vous suivez ?), Ayrton, qui est franco-canadien et a longtemps vécu à St-Tropez, et qui vit désormais à Suarez. Trop fort, non ? J'étais trop contente de pouvoir parler français (simplicité quand tu nous tiens !). Et aussi avec la maman de Giulia qui parle un peu français, et avec Viktor qui parle un peu et qui me demande si telle chose se dit en français, et avec Mati qui veut partir en échange en France et a commencé les cours de français la semaine dernière. Voilà, vous savez tout. Des fois Ayrton me disait quelque chose et je répondais "si" ("oui" en espagnol). Alala, que c'est dur d'être étudiant d'échange. Mais que c'est génial. Bisous. Talk to you later. Chau ! Hola ! Il faut absolument que je vous raconte cette rentrée scolaire, c'était super ! Premièrement, hier je devais avoir une réunion avec le Rotary avec les deux autres ES du coup on s'est préparés, on s'est dépêchés... et une fois sur place elle n'avait pas lieu ! (Ne me demandez pas pourquoi.) Du coup on est allés au resto et j'ai mangé une pizza énorme (super épaisse) avec du fromage et du chorizo. Ils m'ont servi une demi-pizza, et j'en ai mangé la moitié. Mais ici on peut repartir avec la nourriture non mangée dans ça n'est pas du gâchis. A quand une évolution en France ? Nous sommes rentrés à 23h et j'étais chaos donc au final heureusement que la réunion n'a pas eu lieu. Car aujourd'hui (mercredi 10 septembre), j'avais école ! Bon, normalement ça commence à 7h mais aujourd'hui on est partis vers 9h30. J'ai donc enfilé mon uniforme (el guardapolvo), et j'y suis allée en voiture avec Jorge (qui avait pris quelques jours de congé pour "s'occuper de moi"). Arrivés, on voit que tout le lycée est assis dans le hall et en train de regarder un film. On trouve la surveillante qui s'occupe de ma classe et elle m'indique où est ma classe. J'étais assise à côté de Fiama à qui j'avais déjà parlé sur Facebook donc je me sentais moins seule ! En fait demain c'est "el dia del maestro" (le jour du professeur) et c'est férié pour les écoles. Et aujourd'hui ils fêtaient les professeurs, c'est pour ça qu'il y avait tout le monde dans le hall. A la fin du film il y a eu une sorte de sketch, puis le meilleur : tous les professeur (+ personnel...) ont dû venir devant, former des groupes de 5 et chaque groupe devait choisir une chanson pour la chanter en karaoké. Voilà donc plein de professeurs chantant et dansant devant tous leurs élèves ! Pourquoi ça n'est pas comme ça en France ??? Hilarant ! (Et j'ai les vidéos !) Une fois fini, j'avais littérature. Je vais donc en classe avec mes companeras (copines de classe) qui s'occupent bien de moi. :) Je sors mes affaires et deux filles de ma classe me disent de venir avec elles et on est allées dans une autre salle de classe où il y avait d'autres élèves qui comptait de l'argent pour préparer une fête. Ca doit être des délégués ou l'équivalent du CVL français, et là les réunions se déroulent pendant les heures de cours. Normal ! J'ai fait la connaissance de personnes à qui j'avais parlé par Facebook, notamment Alejandro qui veut aller en France l'année prochaine avec le Rotary. Ils me posaient des questions mais ne se rendaient pas compte qu'avec le bruit qu'il y avait je ne comprenais rien ! aha Ils faisaient un mélange d'anglais et d'espagnol pour que je comprenne. Je me suis même fait inviter par une fille à sa maison ce soir. :) Ensuite on est retournés en littérature et j'ai écrit quelques trucs mais ça a sonné. A chaque heure (si j'ai bien compris) il y a une récré de 10 minutes ! Donc mes companeras décident de me faire visiter mon lycée. Dans les couloirs je rencontre Viktor (l'étudiant norvégien) qui paraît très content de me voir. Normalement je le verrai (ainsi qu'Elma, la suédoise) ce soir. La récré se termine, on a un autre cours mais mes companeras demandent à la prof si elles peuvent continuer de me faire visiter. Bien sûr il n'y a aucun problème, et ils sont donc quatre à me faire visiter l'école. Dans les couloirs je fais la bise aux gens que je rencontre. (Même les grandes personnes. D'ailleurs la femme de ménage a décidé de m'appeler Michèle. Elle ne doit pas aimer Charlotte...) On me fait rencontrer ma "jumelle" Pia : il y a une fille qui me ressemble beaucoup selon eux, ils l'appellent ma jumelle ! aha C'est trop drôle parce qu'il y a des fenêtres qui donnent sur le couloir dans les salles de classe, et on est passés devant une salle de classe avec des plus petites (13 ans à peu près) et elles me regardaient toutes passer, du coup elle me font "Hola !" et quand je leur ai répondu "Hola !" elles étaient trop hystériques comme si c'était Justin Bieber qui venait de leur parler ! haha Du coup je suis allée dans leur classe et elles me posaient plein de questions. Mes companeros m'ont fait entrer dans d'autres salles de classe aussi (les profs ne disent rien, c'est tout à fait normal !) Et j'ajoute que plusieurs personnes m'ont demandé de parler français. Et là tu ne sais pas quoi dire, du coup tu dis "Je m'appelle Charlotte." et ils sont juste "Wouah c'est trop beau." Et donc vient l'heure de retourner en cours. Snif, c'est fini la récréation, faut bien travailler un peu. Mais non, je rigole ! Donc en cours nous avons fait un oiseau en origami. Voilà voilà. D'ailleurs, c'était assez laborieux et aucun oiseau n'était pareil à la fin. Voilà, j'ai adoré ce premier jour. Les élèves sont très amicaux, j'ai fait la bise à des dizaines de personnes dont je ne connais absolument pas le prénom, et j'ai bien rigolé. Je vous laisse avec quelques photos : Le col claudine me va à merveille, n'est pas ? Haha Découverte du lycée. Regardez comme on travaille bien. (Non, ça n'est pas normal que les deux oiseaux soient différents. Mais c'est bien, la différence.) Ma nouvelle classe ! :D
J'ai eu l'accord de poster des photos avec la famille donc je vais vous la présenter un peu mieux. Voici la famille. La maman se nomme Silvia et est psychologue. Son mari se nomme Jorge et est journaliste. Ils sont entourés des trois enfants de Silvia : Quimey (20 ans) qui vit à Buenos Aires et a effectué un échange au Canada francophone (mais pas au Québec, à côté) il y a deux ans, Mailén (17 ans : elle n'a que 5 jours de plus que moi) qui vient de partir en échange en Italie, et Sacha (presque 13 ans) qui vit à la maison. Jorge a aussi trois enfants mais qui sont grands et ne vivent plus à la maison (Valeria, Jorge et Josefina). Avec Quimey à Buenos Aires.
Hola ! Pour le moment je ne vais pas encore à l'école et je n'ai pas vraiment de vie sociale en dehors de ma famille (ça va vite changer j'espère), donc j'ai le temps de vous donner pas mal de nouvelles. Aujourd'hui, le 9 septembre, je suis allée à l'école avec Jorge pour voir les lieux. C'était rapide mais super ! Déjà l'accueil est très chaleureux, j'ai fait la bise à plusieurs grandes personnes dont la principale. C'est normal ici ! Je vais aller en arli (art et littérature) mais si je ne m'y sens pas bien je pourrais changer. La principale m'a fait passer dans ma future classe, la classe d'Elma et celle de Viktor pour me les présenter. Je commence demain ou vendredi, comme je veux (jeudi il n'y a pas cours). J'ai très envie d'y aller donc j'irais peut-être demain. Pour l'instant je n'ai pas du tout ressenti de jet lag, je ne me sens pas fatiguée et dors aux heures "normales". Ensuite nous sommes allés acheter mes affaires pour le lycée. Et en rentrant à la maison Alicia m'a fait goûter au maté (dulce, c'est-à-dire sucré, car l'herbe de maté est très amer). C'est pas le meilleur truc que je n'ai jamais goûté, mais ça va. C'est la boisson nationales, leur café. Dans n'importe quelle maison ils te proposeront du maté (alors autant aimer), c'est un prétexte pour que les gens se réunissent. Et ça a aussi des vertues dynamisantes, anti-fatigue, et amincissantes. Ils mettent des feuilles dans le récipient, recouvrent d'eau chaude (avec du sucre s'ils le souhaitent dulce) et boivent à la paille. Et ils se passent le récipient (oui, ici tout le monde boit avec la même paille, parfois ils te font goûter des choses avec leur propre fourchette...). Et quand l'eau diminue ils en rajoutent. Anecdote : - Ici lorsqu'il y a un carrefour, le feu de signalisation est situé de l'autre côté du carrefour, et non juste devant ton nez. Je vous laisse avec quelques photos : Bonjour !
Avant de commencer cet articles, j'aimerais dire deux choses : - Je ne suis pas du tout homesick. (Homesick = Qu'est ce que je fais ici ? Je veux rentrer à la maison voir ma mamaaannn !) - J'ai battu mon petit frère d'accueil au scrabble argentin. Oui, je suis trop contente ! Je vais donc vous parler de mes deux premiers jours en Argentine. Bien sûr, je ne le ferai pas aussi précisément par la suite. Mais là c'est le début, et j'ai envie de tout raconter ! La dernière fois, je me suis arrêtée derrière les portes. Une fois franchies, j'ai retrouvé Jorge (mon père d'accueil), qui est allé chercher Silvia (la maman). Chacun s'était posté devant une des portes pour être sûre de ne pas me louper. J'ai donc quitté mes compagnons de voyage pour suivre ma nouvelle famille. La première chose qu'ils m'ont dit (enfin, pas la première, mais presque) c'est que je devais appeler mes parents. J'ai donc pu les rassurer : j'étais bien arrivée ! Nous avons pris la voiture et sommes partis ne direction de Buenos Aires. Le plus grand des fils, Quimey, y fait ses études et nous devions l'y retrouver. Il voulaient me faire passer près des lieux emblématiques de la capitale, mais il y avait un marathon et beaucoup de rues étaient barrées. J'ai donc aperçu l'obélisque (cadeau offert par la France), la casa rosada (où siège le gouvernement), les terrains où s'entraîne l'équipe argentine de footbal, nous avons roulé sur l'avenue 9 de Julio, la plus large au monde (le 9 juillet est le jour de l'indépendance de l'argentine)... Je n'était pas totalement dépaysée car ils avaient choisi le CD de Zaz à écouter dans la voiture .Puis nous sommes allés manger un peu dans un centre commercial (j'ai pris un chocolat chaud et ai goûté à une spécialité, l'alfajor : deux gâteaux avec du dulce de leche à l'intérieur, le tout recouvert de chocolat). Quimey nous a rejoints, et il m'a donné plein de conseils sur Coronel Suarez (ma ville) et l'échange en général (il est parti au Canada il y a deux ans). Puis nous avons roulé sur 500km. J'ai un peu dormi, goûté des empanadas (muy rico !), regardé le paysage défiler (des champs, des animaux dont plein de petits veaux et agneaux, et même des cigognes.), observé les parents se passer la tasse de maté... Nous sommes arrivés à la maison à 19h et y avons retrouvé Sacha mon petit frère, Alicia qui travaille avec Silvia et qui m'avait préparé une tarte au citron meringuée de bienvenue, et une autre fille (sûrement une amie). Le lendemain (8 septembre), nous nous sommes baladés en voiture car ils souhaitaient me montrer la ville. J'ai donc découvert le centre-ville ainsi que les 3 colonies allemandes qui se succèdent (Santa Trinidad, San José, et Santa Maria). Nous nous sommes arrêtés au Taco's Bar : j'ai pris un submarino, c'est-à-dire un chocolat chaud comme je les aime : ils apportent une tasse de lait chaud, avec une barre de chocolat et il faut plonger la barre de chocolat dedans, d'où le nom de "sous-marin". Ensuite c'est là que j'ai joué au scrabble avec Sacha (au début il me propose ça je me dis "Mais t'es fou je ne parle pas castillan!!!"). Puis le soir nous avons mangé dans un restaurant : une empanada (miam. C'est un chausson avec de la viande, de la crème et parfois autre chose dedans) et de la viande de bœuf (je croyais que c'était du mouton, mais en fait non). En ce qui concerne la famille, elle est très gentille. Les parents m'ont dit "Ici tu es comme notre fille. On t'achète ce dont tu as besoin. C'est ta maison, tu te sers de ce que tu veux." Et on parle beaucoup ensemble, ils me posent plein de questions et m'expliquent plein de choses. Le papa est journaliste et très renseigné : il m'a demandé pourquoi le maire de ma ville avait le même nom de famille que moi, et on a aussi parlé d'un certain parti français ! Le petit frère est très gentil aussi. La maison est jolie et assez grande. Elle est neuve et est située dans un nouveau quartier avec plein de maison récemment construites. Les températures sont très bonnes pour ce qui correspond à un mois de mars en France. Quand mon avion a atterri il faisait 15°C et ça monte dans les 22°C l'après-midi. Pour la langue, c'est particulier. Je comprends beaucoup de choses, mais je ne suis pas vraiment capable de parler et quand je le fais je fais d'horribles fautes. En plus le castillan argentin n'est pas le même qu'en Espagne et pour moi ça n'est pas naturel de dire "vos sos" à la place ed "tu eres", "computador" à la place de "ordenador", et de prononcer "calle" "caché"... Mais ça va, on me complimente et on me dit que dans deux semaines ce sera réglé... On verra ! Anecdotes : - Dans la maison on a un gros bidon d'eau comme dans les magasins. On m'a dit que je pouvais boire l'eau du robinet mais que ça n'était pas trop conseillé. Pourquoi ? Il y a de l'arsenic dedans. Je ne boirais JAMAIS l'eau du robinet. - Je cherche toujours à savoir comment fonctionne leur code de la route. Et à quoi servent les limitations de vitesse. Et si les voitures sont dépourvues de clignotants ou que les chauffeurs ignorent tout simplement leur existence. - Dans un magasin de déco où je suis allé il y avait pas mal d'objets avec des trucs écrits en français dessus. Sacha est content d'avoir appris le mot "bistrot". - Sacha m'a demandé si on avait des glaces en France. Je ne me suis pas moquée de lui, mais ses parents l'ont fait à ma place. - Dans la maison on a un chien, qui s'appelle Napoléon (classe !). C'est patapouf. Je leur ai appris le "mot" patapouf. - Il y a des drapeaux argentins partout dans la ville. Et allemands aussi dans les colonies. Je vous laisse, je dois dormir ! Je n'ai pas de photos mais je vais en prendre dans les prochains jours. Chao ! Ça y est, premier article sur ce nouveau blog. Me voici partie de Bretagne, commençant mon périple entre Paris et la Picardie. Après avoir pu revoir quelques amies et un peu de famille, j'ai quitté mon chez-moi mardi 2 septembre, direction la gare de Lorient pour un TGV qui partirait à 16h57 en direction de Paris. Après avoir dit au revoir à ma cousine et ma maman, me voilà partie pour quatre heures de route plutôt confortable. Première fois que je prends le train. J'arrive vers 21h gare Montparnasse, et heureusement que mon cousin est venu me chercher parce que je n'aurais jamais trouvé le chemin toute seule ! Quelques dizaines de minutes plus tard, me voilà enfin arrivée chez ma cousine et son copain. Mercredi promettait d'être une longue journée. Levée vers 9h, je pars de l'appartement, laisse les clés dans la boîte aux lettres, et doit me débrouiller pour arriver à l'heure à l'ambassade de l'Argentine. Première fois seule à Paris. RER B, RER A. J'ai un peu de temps devant moi, j'en profite pour aller admirer la vue du haut de l'Arc de Triomphe. Je ne savais pas qu'il y avait autant de marches. Mes jambes n'ont pas aimé. Quelques photos et je repars en direction de l'ambassade pour aller faire mon visa. Il fait très chaud à Paris, l'été. 12h25 : Comment vais-je faire pour ouvrir cette immense porte ? 12h50 : Suffisait de sonner. Ca s'ouvre tout seul, c'est magique. Pour ceux qui souhaitent savoir comment se passe un rendez-vous pour obtenir un visa pour l'Argentine, et bien ça n'a rien à voir avec un rendez-vous pour les Etats-Unis. Non on n'est pas fouillés. Non on ne ressort pas après quatre heures d'attente. Pour moi c'était trente minutes top chrono. Le temps de montrer ma carte d'identité au monsieur qui m'a donc indiqué "Le consulat est au fond à gauche. Deuxième étage." J'ai ensuite attendu quelques minutes dans une petite salle d'attente, avant que la dame avec qui j'avais rendez-vous vienne m'apporter une feuille à remplir. Quelques instants plus tard, me voici dans son bureau. Je lui remets tous les documents demandés, et voilà. 13h25, je suis déjà sortie. Je suis ensuite allée flâner sur les Champs-Elysées, puis me mettre à l'ombre sous l'Arc de Triomphe parce que, décidément, je n'aurais jamais du mettre ce pantalon. Puis mon cousin m'a rejoint et nous nous sommes dirigés gare du Nord. Moi qui m'attendait à une petite gare... (Oui, je n'ai aucune culture au niveau des gares, il faut le savoir.) Une heure et un verre de limonade plus tard, je m'en vais direction la Picardie. 17h15 : Arrivée à la gare. 17h45 : Arrivée chez mes grands-parents. J'ai tellement apprécié ma douche et mes treize heures de sommeil qui ont suivi... Jeudi fut une journée assez tranquille. Je me suis bien reposée et ai profité de ma famille (que je ne vois pas tous les jours !) Vendredi, j'ai pris le TER à 9h47 pour arriver à la gare du Nord à 10h50. Ma cousine m'y attendait et nous nous sommes rendu à l'ambassade d'Argentine chercher mon visa. Enfin, j'espérais l'obtenir parce qu'ils demandaient un casier judiciaire de moins de trois mois, mais avec tout le retard pour ce rendez-vous ce délai était dépassé. Je croisais donc les doigts ! Par chance, on me l'a directement donné. Il s'agit juste d'une page de passeport qui a été remplie (je m'attendais à avoir un papier en plus). Après avoir mangé et déposé mon gros sac à l'appartement, nous voici parties pour une journée de tourisme made in Paris. Petit tour à la recyclerie, dégustation de pâtisseries orientales aux pieds de la Tour Eiffel, petit tour dans le quartier latin pour voir Notre Dame et manger indien, et pour finir croisière en bâteau mouche à 22h : Paris la nuit, c'est magique ! Samedi, dernier jour en France. Mes parents et ma sœur m'ont rejoints, nous sommes allés nous poser à l'hôtel puis à 20h nous sommes partis direction l'aéroport. Ce petit trajet en voiture a été pour moi l'occasion de répondre à mes 25 sms en attente... Première fois que je rentre dans un aéroport. Terminale 2E. Pourquoi est-ce que ce genre de lieu s'appelle un terminale ? Après avoir enregistré mes bagages, qui par chance ne dépassaient que de quelques centaines de grammes le poids maximal autorisé (je n'ai donc rien dû enlever), j'ai dit au revoir à ma famille (snif), j'ai passé (avec succès) les contrôles et j'ai attendu mon avion. Par chance, une autre fille portant une autre veste bleue (Rotary Power) m'a repérée et m'a appris que nous serions trois du Rotary dans cet avion. Bonne nouvelle. Après m'être rendu compte que j'attendais dans la mauvaise file (celle réservée aux plus riches qui rentrent les premiers dans l'avion), j'ai trouvé Lucie et Célestin dans l'autre file, et je me suis greffée à eux ni vu ni connu (évitant ainsi de repartir 100m plus loin, tout au bout de la file). Nous avons demandé pour être tous les trois à côté dans l'avion, malheureusement le steward n'a pu que trouver deux places côte à côte. J'ai donc fait le voyage à côté de Célestin et du hublot. C'est vraiment mieux de ne pas être seul (surtout quand tu n'as jamais pris l'avion et que tu ne sais pas comment tous ces boutons fonctionnent).
Ils nous ont distribué une couverture, un coussin, un casque pour l'écran, et Vers 1h du matin (heure française), ils nous ont apporté le repas. C'était pas dégueu ni super bon non plus (mais ça c'est parce qu'en altitude ) j'ai donc mangé des raviolis noisettes-champignons avec de champignons, du pain au camembert, et des lamelles de pomme. Par contre, impossible de dormir. Au grand maximum j'ai somnolé deux heures je pense, pas plus. Merci le froid intense de l'avion (même avec un manteau, une couverture et une écharpe il faisait très froid) et à un mal de l'air dont je ne connaissais pas l'existence (normal, c'était mon premier vol). J'ai regardé Nos étoiles contraires parce que je voulais absolument le voir depuis quelques semaines, puis je l'ai remis en anglais en essayant de m'endormir, parce que le son était quand même plus agréable que les moteurs extérieurs. J'ai aussi revu la moitié d'Intouchables (après avoir vu Earth Wind and Fire en concert, c'était le minimum) et joué à Qui veut gagner de millions ? et au géo quizz d'Airfrance. Une heure et demi avant d'arriver ils nous ont distribué une feuille incompréhensible en anglais et espagnol, un truc à remplir mais on ne nous à pas expliqué comment ni pourquoi, et en gros ils nous demandaient pour combien on avait dans notre valise pour pouvoir calculer une taxe si on transporté trop... Mis à part le prénom et le nom on l'a laissée vide. Puis on nous a distribué le petit déjeuner et c'était énorme ! Jus de fruit + compoté+ yaourt + œufs brouillés-saucisse + pain + brioche + beurre + confiture + boisson chaude ! Et donc je ne pouvais absolument rien avalé, j'ai donc bu mon jus d'orange (présenté dans une sorte de pot de yaourt et sans paille, qu'est-ce que c'est pratique !) et rendu (en m'excusant, j'avais trop honte !) mon plateau plein... Le meilleur moment a été les trente dernières minutes : après avoir survolé la France, l'Espagne, le Brésil (Sao Paulo vu d'en haut la nuit, c'est magnifique !) et l'Uruguay, il faisait désormais jour et nous avons survolé le fleuve séparant l'Uruguay de l'Argentine et Buenos Aires qui se situe juste sur sa rive et c'était fantastique ! Sinon, à part ça, ça ne fait pas grand chose d'être dans un avion. Il y a juste à la fin, lorsqu'on perd de l'altitude, que ça devient cool parce que ça fait des papillons dans le ventre. A 7h35 (heure argentine), avec un quart d'heure d'avance, notre avion a atterrit. Nous avons retrouvé Lucie, et nous avons posé le pieds sur le territoire argentin. Nous avons d'abord passé un contrôle de douanes. On était un peu stressé au cas où ils nous demandent le papier qu'on devait remplir à bord, mais ils ne nous en ont pas parlé. Ils regardent le passeport, remplissent plein de trucs à propos de nous sur leur ordinateur, nous prennent en photo, prennent notre emprunte. On m'a aussi demandé à quelle adresse je résiderai en Argentine. Euh... je n'en sais rien... bon je vais ouvrir ma valise pour voir si je trouve un papier où elle est notée... Oh c'est bon je l'avais noté à l'intérieur. Sauvée ! Puis nous allons récupérer nos bagages. Dès que j'arrive je vois ma valise et cours vers elle avant qu'elle ne s'en aille. Puis vient le scanner des valises. Et on se retrouve devant une porte. Derrière elle se situent nos familles. Et là on se dit "On y va ou on reste là ?" Et on y est allés. La suite au prochain épisode... |
charlotteA tout juste 17 ans, et un Bac ES en poche, j'ai tout quitté pendant un an pour aller vivre la vie lambda d'une argentine de mon âge ! Voyages, découvertes, vie quotidienne... je te raconte tout ça avec une pincée d'humour. Alors suis-moi ! Archives
August 2015
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